Comment Marzouki a trahi la Tunisie et l’Algérie et s’est vendu au Qatar
Par Sadek Sahraoui – L’ex-président tunisien Moncef Marzouki, un agent du Qatar et un complice du groupe terroriste Al-Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) ? C’est la thèse que soutient le très sérieux site tunisien TunisieSecret qui rapporte, dans un article publié le 14 décembre, que le prédécesseur de Béji Caïd Sebssi a livré aux Qataris des informations – on s’en doute d’une extrême sensibilité – sur des mouvements de troupes des armées algérienne et tunisienne engagées dans la lutte contre le terrorisme dans le mont Chaambi.
D’après la même source, ce sont les services secrets algériens qui ont en premier lieu alerté Mehdi Jomaa, chef du gouvernement tunisien à l’époque, sur la félonie et la «trahison» de Moncef Marzouki. Mieux, les interlocuteurs algériens de Mehdi Jomaa ont fourni des preuves irréfutables que le président tunisien a régulièrement informé un contact au Qatar de toutes les opérations secrètes des armées tunisienne et algérienne contre les éléments d’Aqmi. L’article rapporte également que «Moncef Marzouki était en relation avec certains terroristes du mont Chaambi».
C’est de la sorte que le site TunisieSecret s’explique a postériori pourquoi Moncef Marzouki n’a jamais pu limoger Mehdi Jomaa. «C’est ce qui expliquerait aussi le fait qu’après avoir tenté toutes les manœuvres pour remplacer Mehdi Jomaa à la tête du gouvernement, Moncef Marzouki y ait finalement renoncé, Mehdi Jomaa ayant menacé le mercenaire suprême du Qatar de tout déballer à l’opinion publique. C’est ainsi que jusqu’à présent, Mehdi Jomaa couvre de son silence la haute trahison de Moncef Marzouki, qui continue de percevoir sa retraite dorée… tout comme l’autre grand traître de la cause tunisienne, le général félon Rachid Ammar», conclut TunisieSecret.
L’information rapportée par le site tunisien n’étonne pas puisque Moncef Marzouki a été un acteur de premier ordre dans le plan de destruction de la Libye. Il n’a pas hésité un seul instant à autoriser les forces de l’Otan et les mercenaires du Qatar à emprunter le territoire tunisien pour attaquer l’armée libyenne. En 2011, Djerba était connue pour être la plaque tournante des forces occidentales engagées dans le renversement de Mouammar Kadhafi. C’est par là aussi que les armes envoyées par le Qatar aux terroristes libyens entraient en Libye. C’est sans doute à partir de là que Marzouki a été recruté par Doha.
S. S.
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