Les ossements du père de feu Hocine Aït Ahmed rapatriés de Tunisie

rapatriement Aït Ahmed
Les ossements du père du défunt Hocine Aït Ahmed. AP

Par R. Mahmoudi   Algeriepatriotique a appris auprès des proches du défunt Hocine Aït Ahmed que les ossements du père du fondateur du FFS, mort et enterré en Tunisie en 1958, ont été rapatriés ce mardi en Algérie. Une vingtaine de personnes accompagnaient la dépouille dont un des fils de feu Hocine Aït Ahmed.

Pour éviter toute fuite de l’information, la famille Aït Ahmed a sollicité les pompes funèbres du cimetière d’El-Alia, car le cortège se dirigera directement vers Aït Yahia, village natal d’Aït Ahmed, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il devrait être réinhumé aux côtés de son fils, dans son village natal, Aït Yahia.

Cette décision de rapatriement des restes du père d’Aït Ahmed a été faite à la demande d’un de ses petits-fils. Sachant que le fondateur du FFS avait deux fils : Youghorta et Salaheddine.

Hocine Aït Ahmed, figure historique du mouvement national et de la Révolution, a longtemps vécu en exil, en Egypte, puis en Tunisie, avant son arrestation, en compagnie de quatre autres dirigeants du FLN, le 22 octobre 1956, dans la fameux arraisonnement de l’avion qui les transportait du Maroc vers la Tunisie pour assister à une réunion maghrébine importante.

En 1962, après un bref passage à l’Assemblée constituante, en tant que député de Sétif, il s’engage dans la rébellion et fonde, avec Akli Mohand-Oulhad, le Front des forces socialistes. A sa sortie de prison, en 1965, il choisit le chemin de l’exil où il continua à diriger son parti jusqu’à son retour, en 1989, à la faveur de l’ouverture politique en Algérie.

Hocine Aït Ahmed est mort le 23 décembre 2015 à Lausanne, en Suisse, à l’âge de 89 ans. Il est enterré le 1er janvier 2016 dans son village natal, Aït Yahia, conformément à ses dernières volontés. Ses funérailles ont rassemblé des centaines de milliers de personnes. Il était le dernier membre encore en vie des neuf chefs de la Révolution.

R. M.  

Comment (12)

    Histoire
    20 décembre 2017 - 11 h 46 min

    Un autre mensonge par omission :  » a longtemps vécu en exil, en Egypte, puis en Tunisie ». La majorité des jeunes algériens, qui ne connaissent pas l’histoire, pourraient croire qu’il a toujours vécu loin de son pays. Rien de plus faux, il est né et a vécu chez lui, a fait le lycée de Ben Aknoun, s’est engagé pour la libération de son pays dès 16 ans et a été responsable de l’OS (première organisation para-militaire et ancêtre de l’ALN).
    Il a quitté son pays quand sa tête a été mise à prix par l’administration coloniale. Après l’indépendance et l’usurpation du pouvoir par les arriviste d’Oujda, il a essayé de résister politiquement (avec feu Boudiaf, Khider et tant d’autres) puis par les armes avant d’être arrêté et jeté en prison. A son évasion, il a dû fuir son pays pour ne pas être assassiné. Après 62 tous les vrais révolutionnaires et notamment les hauts responsables ont été persécutés (assassinats, prison, exil) et le dernier à en payer le prix fut feu Mohammed BOUDIAF.

      Rascasse
      20 décembre 2017 - 12 h 52 min

      Bien dit merci

      MELLO
      20 décembre 2017 - 15 h 51 min

      Remettre les choses en leur vraies place , rien de plus juste pour tous ceux et celles qui ne connaissent pas l’histoire de ce Grand Homme , que Dieu le garde en son vaste paradis. L’histoire de ces grands hommes doivent faire objet de cours dans les programmes scolaires.

    HASSINA HAMMACHE
    20 décembre 2017 - 10 h 08 min

    Il n’y avait pas des centaines de millers de personnes à son enterrement mais plus (les chiffes et les nombres c’est mon domaine). Et voici le texte que j’ai publié le 03 janvier 2016
    « Les funérailles de Hocine AIT AHMED est un référendum avec un score de 100% de oui pour ses idéaux. »
    «Il n’ya pas de suffrage universel en Algérie». Vous l’aviez maintes fois exprimé.
    Le texte de la constituante élaboré en1991 par le FFS de l’époque explique comment doivent se dérouler les élections aux suffrages universels et aujourd’hui 1er Janvier 2016, vous l’avez démontré au monde entier.
    Reposez en paix sur votre colline et je suis sure que parmi les gens qui vous ont accompagné à votre dernière demeure, figure celui ou celle qui mangera la perdrix sans omettre une plume, comme le veut notre légende.

      MELLO
      20 décembre 2017 - 15 h 53 min

      Toujours dans cet esprit revanchard contre ceux et celles qui continuent , tant bien que mal, à porter l’étendard de ce grand parti.

    Anonyme
    19 décembre 2017 - 22 h 58 min

    Enfin une bonne nouvel !!!

    Anonyme
    19 décembre 2017 - 22 h 03 min

    Pourquoi vous déformez la vérité même après sa mort.Il n’a pas choisi l’exil après sa sortie de prison comme vous dîtes mais il s’est exilé après son évasion.La vérité est pourtant toute simple sauf quand on se nourrit délibérément du monsonge

      yen
      19 décembre 2017 - 23 h 51 min

      A sa sortie de prison, en 1965, il choisit le chemin de l’exil …… Sans commentaires devant cette n-ième falsification de l’histoire!!!

        kaci
        20 décembre 2017 - 8 h 30 min

        Quuoi d’autre s’attendre du regime issu du coup d’Etat?
        Le dramme est que le Ffs a legitimé le parloir arabe d’alger en y siegeant. Echec et Mat

    karimdz
    19 décembre 2017 - 19 h 02 min

    Après le rapatriement de l Emir Abdelkader, celui du père d hocine, et demain in shAllah, les têtes décapitées de résistants algériens reposeront en paix, en terre d Algérie.

    Rayés Al Bahriya
    19 décembre 2017 - 18 h 57 min

    Majestueux. Je m’incline à sa mémoire.
    Retournez dans la terre eternelle des Jugurtha
    Massenssen….
    Mes salutations à toute la tribu des Ath Yahia.
    Allah Akbar.

    fgdv
    19 décembre 2017 - 18 h 53 min

    vous l’aviez exilé a l’étranger pendant 28 ans arrêtez vos … le mal est fait

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