Barrages : un taux de remplissage de 53% à fin décembre 2017
Le taux de remplissage des barrages d’Algérie a atteint 53% fin décembre dernier, a annoncé le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, rapporte un communiqué de l’agence de presse officielle APS.
Les quantités d’eau stockées depuis le début de la saison des pluies, d’octobre à fin décembre 2017, sont estimées à 500 millions de mètres cubes, un volume qui n’a pas été obtenu depuis cinq ans pour la même période, a indiqué le ministre lors d’une conférence de presse.
Concernant le volume global disponible actuellement, M. Necib a avancé le chiffre de 3.5 milliards de mètres cubes au niveau national, ce qui, d’après lui, permet de satisfaire la demande sur deux ans au moins.
Le ministre a fait état, par ailleurs, du faible niveau de remplissage de certaines retenues d’eau dont celles de Aïn Dalia, Souk Ahras, Skikda et Bordj Bou Arréridj.
Réception en mars prochain de la première drague
Le ministre des Ressources en eau a annoncé par ailleurs la réception en mars prochain de la première drague algérienne pour le dévasement de barrages, affirmant que cette opération s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des capacités nationales en matière de ressources en eau en vue de réduire la facture d’importation des équipements destinés au secteur. Cette drague, équipée de techniques de pointe, est actuellement en construction par des ingénieurs algériens avec un taux d’intégration de 70%.
La mobilisation des potentialités nationales dans le domaine des ressources en eau en vue de réduire les importations ne se limite pas à ce projet, a affirmé le ministre, faisant état de préparations pour la fabrication d’équipements destinés au traitement des eaux des barrages avec un taux d’intégration de 80%, sachant qu’ils étaient importés auparavant, ainsi que tous les appareils électromécaniques destinés aux stations de traitement des eaux usées, désormais fabriqués localement.
M. Necib a fait état, à ce propos, d’une instruction de confier les missions de réalisation des études relatives au secteur à des entreprises nationales, sauf dans des cas exceptionnels, et ce dans le but de non seulement réduire la facture des importations mais aussi de valoriser les compétences nationales.
R. N.
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