Rallye Dakar Series en Algérie : Ould Ali ne veut pas prendre de décision «hâtive»
Des détails restent encore à discuter avec les autorités avant de donner le feu vert aux organisateurs du rallye Dakar, qui ont formulé une demande officielle pour créer une course en Algérie, a indiqué le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, qui ne veut pas prendre de décision «hâtive». «Pour l’instant, on ne peut pas se prononcer sur cette éventualité. Il y a encore des détails à discuter avec les autorités avant de prendre une décision finale dans ce registre», a déclaré M. Ould Ali à la presse, en marge de l’ouverture de la semaine du patrimoine amazigh, mardi soir à Oran.
Les organisateurs du rallye Dakar ont entrepris des démarches pour créer une course en Algérie, 25 ans après le départ du mythique rallye-raid depuis ce pays qui en fut longtemps une étape majeure. Le groupe français Amaury Sport Organisation (ASO), dont une délégation est attendue en février à Alger, selon le ministre, voudrait ainsi organiser en Algérie un «Dakar Series», sous la forme d’un rallye professionnel et amateur de six jours à partir de septembre 2018.
«Certes, l’Algérie dispose actuellement d’infrastructures adéquates pour l’organisation de grandes manifestations internationales, comme ça a été le cas dernièrement avec le rallye Challenge Sahari International, dont le coup d’envoi a été donné à Oran, ou encore le Championnat du monde des moins de 21 ans en handball joué à Alger, mais je dois dire au sujet du rallye Dakar, qu’on préfère ne pas prendre une décision hâtive», a encore précisé le ministre.
L’Algérie a été longtemps une étape majeure du Dakar : durant ses dix premières éditions (1979-1988), le rallye s’intitulait le Paris-Alger-Dakar et la capitale algérienne était la porte d’entrée de la course sur le continent africain. Le rallye avait ensuite quitté l’Algérie. Il y est brièvement revenu, pour la dernière fois, lors de son édition 1993 pour plusieurs étapes dans le sud du pays. Le Dakar a définitivement quitté le continent africain depuis l’annulation de l’édition 2008 en raison de menaces terroristes le visant en Mauritanie, rappelle-t-on.
Mardi, le président de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM), Chihab Baloul, avait annoncé à l’APS qu’outre le rallye Dakar, les Allemands et les Italiens étaient intéressés par la tenue d’évènements similaires dans le désert algérien dès l’année en cours.
R. S.
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