L’Algérie peut reprendre sa place de destination touristique de choix
L’Algérie peut reprendre sa place de destination touristique de choix, en encourageant l’investissement dans ce créneau et en aménageant correctement les territoires pour qu’ils soient plus attractifs, a soutenu mercredi à Alger un responsable du ministère du Tourisme et de l’Artisanat.
Intervenant lors des 9es journées du marketing touristique, le directeur de l’aménagement touristique et de la préservation du foncier au ministère du Tourisme, Abdelhamid Terghini, a indiqué que la destination Algérie avait été, notamment durant les années 1970, une destination de choix pour les touristes, soutenant que cette expérience pouvait être rééditée.
Pour sa part, le directeur de l’investissent touristique au ministère, Mohamed Sofiane Zoubir, a indiqué qu’il était indispensable de relancer l’investissement touristique en encourageant les porteurs de projets, ajoutant qu’il y avait actuellement près de 2.000 projets touristiques agréés et plus de 600 projets en cours de réalisation.
Il a assuré que le développement du secteur du tourisme était un des axes majeurs de la politique gouvernementale pour impulser le développement, générer de la richesse et créer de l’emploi.
Il a dit avoir constaté «un murissement au niveau local dans l’investissement touristique», relevant que son secteur enregistrait quotidiennement plus de 5 projets d’investissement au niveau national dans le cadre de la promotion de la destination Algérie.
«Notre but est de développer le marché interne et de lancer une réflexion pour attirer les touristes», a-t-il dit, ajoutant que parmi les facilitations d’investissement figurait la bonification du taux d’intérêt des prêts bancaires et l’obtention du foncier.
De son côté, le secrétaire général de la Fédération nationale des agences de voyages et de tourisme (FNAT), Nadjeh Boudjeloua, a indiqué qu’il y avait «un manque flagrant» de cohésion entre les différents acteurs de la chaîne touristique, relevant que «cette cohésion est la condition sine qua non pour que le secteur acquiert ses lettres de noblesse».
Il a ajouté qu’on ne pouvait pas parler actuellement d’une destination touristique que s’il y avait une brochure, déclinant un ensemble de produits touristiques, susceptibles d’être placés sur un ensemble de marché émetteur.
«Aujourd’hui, cette brochure doit être revisitée, car elle est trop ancienne et certains produits sont devenus obsolètes», a-t-il expliqué.
R. N.
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