Comment la CIA a renversé Ben Ali et provoqué le «printemps tunisien»
Par Sadek Sahraoui – Olivier Piot, ancien journaliste du Monde Diplomatique, révèle dans un témoignage vidéo que des snipers, très probablement sud-africains, se trouvaient en mission en Tunisie en janvier 2011 pour tirer sur les manifestants. Autrement dit, ils étaient là pour provoquer le chaos et donner un coup à la «Révolution du Jasmin». Olivier Piot a couvert pour le compte de son journal les événements vécus par la Tunisie en 2011.
Le site Tunisie Secret, qui est connu pour être l’un des médias les plus informés de Tunisie, appuie fortement la version du journaliste français. Ses responsables soutiennent même en avoir longuement parlé en 2012 et en 2013. Dans article publié le 8 janvier dernier, Tunisie Secret explique que «ces snipers étrangers étaient sous les ordres des services américains et étaient payés par le Qatar pour déstabiliser la Tunisie».
«Nous n’allons pas transcrire le témoignage historique de ce journaliste du Monde Diplomatique. Vous n’avez qu’à l’écouter et faire des recoupements avec notre article du 7 juin 2013 pour vous faire une idée exacte sur le coup d’Etat islamo-atlantiste qu’on a voulu faire passer pour une ‘‘révolution’’ populaire, que les traîtres au pouvoir et dans l’opposition viennent de festoyer malgré la situation tragique du pays», écrit l’auteur de Tunisie Secret.
Le média tunisien soutient fermement l’idée que «les mercenaires blancs d’Afrique du Sud étaient donc en mission commandée et qu’ils ont sciemment tiré sur les manifestants pour créer une situation incontrôlable et irréversible». «Autrement dit, tuer des innocents et coller ce crime abominable à Ben Ali. Exactement ce qui s’est passé en Egypte, en Syrie et probablement en Libye», poursuit-il. L’auteur de l’article promet que «ces mercenaires seront un jour ou l’autre identifiés, arrêtés et jugés, ainsi que leurs payeurs qataris qui ont pour complice le général félon Rachid Ammar».
«Sous les ordres de ses maîtres américains, c’est lui (le général Ammar) qui les a laissé quitter le sol tunisien en toute impunité et qui a continué par la suite (après le départ de Ben Ali) à appliquer tous les ordres venus de Washington et de Doha», soutient encore Tunisie Secret.
S. S.
Comment (34)