Un rapport sur les activités suspectes d’Aribi sur le bureau du Président ?
Par Karim B. – Le service central de lutte contre les crimes liés aux technologies d’information et de communication a réussi à identifier des députés qui ont encouragé les radiés de l’ANP à occuper la rue et à manifester à travers les réseaux sociaux. Des enquêtes menées par la DGSN ont démasqué des membres de l’APN impliqués dans une action d’incitation à la violence et à la subversion, selon des sources sécuritaires qui se sont confiées au journal arabophone Echorouk. Ces députés, «appartenant à un courant connu», ont voulu politiser l’affaire, provoquer des émeutes et faire en sorte que les actions de protestation des radiés de l’ANP dégénèrent. Echorouk croit savoir, par ailleurs, que le services de sécurité ont rédigé un rapport destiné aux plus hautes autorités du pays sur les activités subversives de ces députés agitateurs.
Bien que la source qui a révélé l’information à nos confrères d’Echorouk n’aient pas dévoilé les noms des députés impliqués dans cette grave tentative de manipulation, ces derniers sont connus et leur obédience politique aussi. Il s’agit des islamistes conduits par Hassan Aribi, l’homme lige de la Turquie, résidu du FIS dissous dont la présence au sein du Parlement représente une véritable menace pour la sécurité du pays.
Ce membre de la secte égyptienne des Frères musulmans, qui vient de vanter la «grandeur» de son mentor, le sultan d’Ankara et néanmoins dictateur Recep Tayyip Erdogan, est très actif sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, à travers lesquels il diffuse ses messages dont le contenu est soit dédié à la défense des anciens dirigeants du parti extrémiste FIS, soit à la propagande pro-turque.
Dans un de ses messages postés sur Facebook, Hassan Aribi s’en est violemment pris à l’armée pour avoir arrêté le processus électoral en janvier 1992, affirmant que le «choix du peuple a été confisqué» et que «le FIS a été spolié de sa victoire», démontrant ainsi, si besoin est, qu’il en est un élément actif, infiltré au cœur du Parlement pour servir de porte-voix à cet ex-parti intégriste et à ceux qui continuent de l’alimenter à partir de l’étranger dans l’hypothétique espoir de le remettre sur selle et de faire faire à l’Algérie un bond en arrière de trente ans.
K. B.
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