Le chef du groupe parlementaire du FFS ironise sur la démission d’Ali Laskri
Par R. Mahmoudi – Le chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaïche, dont l’influence au sein du FFS s’affirme chaque jour un peu plus, a ironisé sur la démission de son camarade Ali Laskri de son poste de membre de l’instance présidentielle du parti, en écrivant sur son compte Facebook : «Les médecins, les enseignants, les syndicats font la une par leur combat, les politiques par leur démission».
Cette pique de celui qui passe pour être le vrai porte-parole du FFS illustre la manière avec laquelle a été accueillie la décision surprise prise par Ali Laskri par la direction du parti et donne un avant-goût des mesures qui seront prises à son encontre.
Pour rappel, dans sa lettre de démission rendue publique dimanche, Ali Laskri avait indiqué qu’il expliquera ses motivations lors de la session du conseil national qui se tiendra les 16 et 17 février. «Je vous informe de mon retrait, en démissionnant en ma qualité de membre de l’instance présidentielle et coordinateur, à compter de ce jour et de remettre mon mandat aux militants qui m’ont élu lors du 5e congrès», a-t-il écrit.
Le dirigeant démissionnaire estime que, conformément aux statuts, sa démission devrait conduire à un congrès extraordinaire. «Conformément à l’article 48 des statuts, qui annonce que si le nombre des membres de l’IP est réduit à moins de trois, un congrès extraordinaire est convoqué pour élire une nouvelle instance présidentielle. Mon retrait de cette instance implique automatiquement l’organisation d’un congrès extraordinaire sur le plan statutaire», a-t-il précisé, considérant ainsi qu’«un congrès extraordinaire est dans l’intérêt salvateur du parti, à travers l’élection d’une nouvelle instance présidentielle, ce qui va amener une nouvelle dynamique politique d’espoir de tout un peuple».
R. M.
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