La chaîne du FIS Al-Magharibia fuit Londres en raison de malversations
De Londres, S.-L. S. – La chaîne de propagande du FIS dissous, Al-Magharibia, a transféré dans une totale discrétion son siège de la capitale britannique à Paris, en raison de malversations financières qui pourraient lui causer d’énormes difficultés avec le fisc au Royaume-Uni et de possibles ennuis avec la justice.
Ces malversations remontent à la période du lancement de la chaîne en 2013, où tout avait été géré dans le flou et l’ambivalence. Des membres du personnel de la chaîne évoquent même une opération de blanchiment de fonds émanant de sources multiples, notamment du Qatar.
La crise diplomatique opposant l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l’Egypte et le Bahreïn au Qatar est, en partie, à l’origine des ennuis de plusieurs entités qui profitaient des largesses du Qatar, dont Al-Magharibia qui a assisté impuissante au tarissement de ses ressources financières. La chaîne dirigée par le fils d’Abassi Madani a vite déménagé dans un premier temps des studios de Westgate, dans l’ouest de Londres, un bâtiment qui abrite les studios d’Al-Hiwar et de Press TV, pour un petit appartement. Mais l’éclatement de la crise entre le richissime émirat du Qatar et ses voisins de la région du Golfe a mis la chaîne du FIS dans une situation intenable en termes de gestion financière et d’exécution des plans élaborés au Qatar pour la déstabilisation de plusieurs Etats du Maghreb et du Moyen-Orient, l’Algérie en tête.
Le transfert précipité des studios de la chaîne à Paris est une indication que Londres n’est plus une «planque» sécurisée pour ce média de propagande et de désinformation, chargé d’exécuter l’agenda de ses bailleurs de fonds à Doha dans le but de plonger le pays dans le chaos. La direction de la chaîne a sorti son carnet de chèques à l’occasion du sixième anniversaire de son lancement, pour permettre à un ramassis de faux analystes de faire le déplacement à Paris, pour déverser leur venin sur leur propre pays.
S.-L. S.
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