Pas d’enquête du BEA sur l’incident du Boeing d’Air Algérie
Un avion d’Air Algérie aurait perdu un élément de son train d’atterrissage au décollage de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 8 février, a-t-on appris, mardi, auprès du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA).
«A ce stade, nous n’ouvrons pas d’enquête, nous nous coordonnons avec les autorités algériennes, l’avion étant arrivé à Alger», selon un porte-parole du BEA.
Selon les premières constatations, l’avion «au décollage aurait perdu une pièce métallique qui appartiendrait à la roulette de nez», c’est-à-dire «un élément du train d’atterrissage situé sous le nez de l’avion», a-t-on précisé de même source. La direction de l’aéroport de Toulouse a indiqué à l’AFP qu’«un axe de roue sectionné (…) a été retrouvé sur la piste, mais pas la roue» après le décollage de l’appareil.
Plusieurs sites spécialisés dans l’aviation ont fait état de la perte au décollage de l’aéroport de Toulouse, le 8 février dernier, d’une des roues du train avant d’un Boeing 737-600 d’Air Algérie, immatriculé 7T-VJR, qui opérait le vol AH-1077 à destination d’Oran.
Sollicité par l’AFP, Air Algérie n’avait pas réagi mardi en fin d’après-midi.
R. N.
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