Profitant d’une baisse du dollar, le pétrole remonte
Les prix du pétrole poursuivent leur hausse en cours d’échanges européens, rassérénés par la baisse du dollar et par une hausse moins élevée que prévu des réserves américaines, selon un compte rendu de l’AFP.
Ce jeudi vers 11h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 64,47 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 11 cents par rapport à la clôture de mercredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (variété de pétrole faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme) pour le contrat de mars prenait 40 cents à 61,00 dollars.
Les cours de l’or noir, qui évoluaient mercredi en début de séance proches de leur plus bas en plus d’un mois, se sont ressaisis sur la séance et continuaient de monter légèrement jeudi. «Il n’y a pas de surprise, le pétrole s’est repris en même temps que les actions américaines et alors que le dollar reculait», a commenté un analyste cité par l’AFP.
Les actions et le pétrole sont perçus comme des actifs risqués, par opposition au dollar ou aux obligations, et profitent donc de la confiance des investisseurs. La baisse du dollar, qui sert de référence aux prix du baril, permet d’effectuer des achats à bon compte en utilisant d’autres devises.
Les marchés digéraient par ailleurs les données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), qui ont fait état d’une hausse moins marquée que prévu des réserves de brut des Etats-Unis la semaine dernière. Certains analystes ont également souligné que les stocks de Cushing (Oklahoma, sud des Etats-Unis), avaient reculé. «Les périodes de maintenance des raffineries de la région de Cushing ne commencent pas avant le printemps, alors qu’elle est entamée dans les autres zones, ce qui explique cette divergence», ont expliqué les analystes de Société Générale.
R. E.