Le «Noir» et le chien
Par Lina S. – Pendant que certaines ONG anti-algériennes, dont les mensonges sont relayés de façon éhontée par des médias tout aussi hostiles à notre pays, crient aux «injustices» commises envers les Subsahariens installés illégalement chez nous, des migrants africains sont contraints de consommer de la viande de chien dans des pays européens, faute de pouvoir se sustenter convenablement.
Ce sont des ONG protectrices des animaux qui ont alerté l’opinion publique sur ce fait, non pour attirer l’attention sur le drame vécu par ces migrants sous-alimentés mais pour dénoncer l’atteinte au droit des chiens à la vie. Les médias de l’extrême-droite crient au massacre des animaux sur le sol européen et ne se soucient guère de l’état lamentable dans lequel se trouvent les ressortissants africains qui ont cru trouver l’Eden en Occident.
Qu’est-ce que la misère de ces migrants pauvres, fuyant la famine, la guerre et le terrorisme devant le bien-être d’un chien ? «Rien !» répondent ces Occidentaux estomaqués devant l’image de la carcasse d’un canidé rôtie par la «mafia nigériane» – c’est ainsi que sont qualifiés ces intrus affamés pris en flagrant délit de consommation de chair interdite.
«Mourrez de faim et ne touchez pas à nos chiens !» crie-t-on à la face de ces étrangers qui ont pourtant expliqué que le chien consommé avait été retrouvé mort dans un caniveau. Mais, en Occident, un chien est un chien et un migrant africain et un migrant africain…
On est loin de l’image idyllique que se font – sans doute – nos frères venus d’Afrique subsaharienne et qui rêvent de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Eldorado européen. Ceux qui accusent les Algériens, à tort, de racisme ou d’atteinte aux droits ou à l’honneur des migrants africains n’ont qu’à venir constater de visu qu’en Algérie, ces hôtes n’ont pas besoin de brûler un cadavre canin pour se nourrir. Loin s’en faut.
L. S.
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