Sa santé est déclinante : Mohammed VI peut-il réellement gouverner ?
Par Sadek Sahraoui – Mohammed VI, âgé de 54 ans, a subi une intervention au cœur hier lundi dans une clinique de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), en raison d’un «trouble du rythme cardiaque». Selon Le Parisien qui rapporte l’information, il «a présenté le samedi 20 janvier 2018 un trouble du rythme cardiaque». Ses médecins ont conclu à un «flutter auriculaire sur cœur sain» et il a subi l’opération «avec succès», a précisé le communiqué de l’équipe médicale cité par la même source. «L’ablation par radiofréquence de cette arythmie, réalisée ce jour à la clinique Ambroise-Paré, a permis de normaliser le rythme cardiaque».
Mohammed VI, qui affiche depuis au moins deux années une santé déclinante, s’était fait opérer le 6 septembre dernier au centre hospitalier d’ophtalmologie des Quinze-Vingt à Paris, dans le service du professeur Jean-Philippe Nordmann. Un communiqué de son médecin particulier avait alors expliqué que «le patient présentait un ptérygion de l’œil gauche qui s’étend sur la cornée».
Le roi du Maroc avait également dû suspendre ses activités après avoir contracté un virus grippal aigu lors de sa récente visite en Inde, avait annoncé la maison royale dans un communiqué, le 10 novembre. Lequel syndrome s’est aggravé lors du présent déplacement qu’il a effectué à El-Ayoun occupée illégalement. Suite à l’évolution de «ce syndrome grippal avec atteinte broncho-pulmonaire et oro-pharyngée et notamment une extinction de voix», Mohammed VI avait disparu des radars durant 15 jours, ce qui avait alimenté les rumeurs sur son véritable état de santé que de nombreux observateurs avait qualifié à l’époque de «préoccupant».
Certains s’étaient même demandés si Mohammed VI pouvait réellement gouvernement avec une santé aussi fragile, surtout que trois mois auparavant (le 6 juillet), lors d’une cérémonie officielle, il s’était présenté en s’appuyant sur une béquille. L’image avait alors accrédité l’idée que la santé de Mohammed VI était plus mauvaise qu’on le pensait et qu’elle devait par conséquent être prise en ligne de compte dans toute analyse sur le Maroc.
S. S.
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