Le président de l’Abef : «Les clients sont désormais libres de déposer leur argent»
La récente note de la Banque d’Algérie, invitant les banques à ne plus questionner les clients sur l’origine des fonds qu’ils veulent déposer, est saluée par le président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar, qui voit dans cette mesure un moyen de «capter le maximum de ressources financières et de maximiser la bancarisation de l’économie».
M. Djebbar, qui était jeudi matin l’invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, a indiqué que l’introduction de cette flexibilité en matière d’ouverture de compte, qu’il soit compte particulier ou compte courant entreprise, «va permettre à coup sûr aux banques d’aller de l’avant et de capter le maximum d’argent».
Interrogé sur d’éventuels risques de blanchiment d’argent, le président de l’Abef estime que la note de la Banque d’Algérie «n’est pas en contradiction avec le dispositif national de lutte contre le blanchiment, qui relève d’autres organes de contrôle». «Le rôle de la banque, précise-t-il, c’est de travailler sur la base de la connaissance du client, lui réserver le meilleur accueil, recevoir son argent et le faire transiter dans le circuit économique.»
R. E.