Réouverture des sièges des associations FARD et AFEPEC à Oran
Les sièges des associations FARD et AFEPEC ont été rouverts, ce mardi matin à Oran, après leur mise sous scellés le 27 février, indique un communiqué d’Amnesty International. «Les deux associations sont encore dans une situation précaire, n’ayant toujours pas reçu d’agrément formel des autorités, en dépit de leur demande de mise en conformité avec la loi 12-06 relative aux associations, extrêmement restrictive», souligne l’ONG.
Réagissant à la décision des autorités de fermer les bureaux de deux organisations de défense des droits des femmes à Oran, à savoir Femmes algériennes revendiquant leurs droits (FARD) et l’Association féministe pour l’épanouissement de la personne et l’exercice de la citoyenneté (AFEPEC), Amnesty International avait déclaré, dans un précédent communiqué, que «cibler ces organisations de défense des droits des femmes est une attaque honteuse au droit à la liberté d’expression et d’association». Il s’agit encore, selon cette ONG, «d’un autre exemple de l’inquiétante répression des organisations de la société civile de la part des autorités algériennes».
L. S.
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