Le président du HCI met en garde contre l’extension du divorce et du khol’â en Algérie
Le président du Haut Conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah, a mis en garde contre l’évolution croissante du divorce et du khol’â en Algérie, appelant à les conditionner «davantage» et à multiplier les séances de conciliation. Intervenant lors d’une conférence organisée par le HCI sur l’extension du divorce et du Khol’â et leur répercussions sur la famille et la société en Algérie, M. Ghlamallah a précisé que ce phénomène «est en constante évolution», appelant à trouver les moyens les plus efficaces à même de renforcer le lien conjugal. Il a indiqué, en outre, que cette question «en appelle à des séances de conciliation entre époux au niveau du tribunal». Le HCI tiendra une réunion vers la fin mars «pour débattre de ces deux sujets et élaborer des recommandations à soumettre aux services du gouvernement», a indiqué le président du HCI.
Pour sa part, le docteur Saïd Bouizri a prôné l’examen de cette question sous tous ses aspects législatif, juridique et social en vue de trouver des mécanismes et moyens permettant de préserver la cohésion de la famille, saluant par la même «les efforts et les interventions faits par les imams pour concilier les époux».
Lors de cette conférence, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mme Fafa Benzerrouki Si Lakhdar, a appelé à «l’élargissement du champ de conciliation entre époux», qualifiant cette procédure juridique «d’obligatoire».
R. N.
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