Le président du HCI met en garde contre l’extension du divorce et du khol’â en Algérie

HCI Ghlamallah divorce khol'â
Le président du Haut Conseil islamique, Bouabdallah Ghlamallah

Le président du Haut Conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah, a mis en garde contre l’évolution croissante du divorce et du khol’â en Algérie, appelant à les conditionner «davantage» et à multiplier les séances de conciliation. Intervenant lors d’une conférence organisée par le HCI sur l’extension du divorce et du Khol’â et leur répercussions sur la famille et la société en Algérie, M. Ghlamallah a précisé que ce phénomène «est en constante évolution», appelant à trouver les moyens les plus efficaces à même de renforcer le lien conjugal. Il a indiqué, en outre, que cette question «en appelle à des séances de conciliation entre époux au niveau du tribunal». Le HCI tiendra une réunion vers la fin mars «pour débattre de ces deux sujets et élaborer des recommandations à soumettre aux services du gouvernement», a indiqué le président du HCI.

Pour sa part, le docteur Saïd Bouizri a prôné l’examen de cette question sous tous ses aspects législatif, juridique et social en vue de trouver des mécanismes et moyens permettant de préserver la cohésion de la famille, saluant par la même «les efforts et les interventions faits par les imams pour concilier les époux».

Lors de cette conférence, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mme Fafa Benzerrouki Si Lakhdar, a appelé à «l’élargissement du champ de conciliation entre époux», qualifiant cette procédure juridique «d’obligatoire».

R. N.

Comment (9)

    Anonyme
    8 mars 2018 - 17 h 12 min

    Les véritables victimes du divorce sont la femme et les enfants. Souvent, le père se remarie presque aussitôt en général. En revanche, les enfants demeurent marqués à vie par la séparation des parents,et rien ne peut combler l’affection d’un père qui a quitté ses enfants, aussi jeunes soient-ils, adolescents, ou
    pré- adultes. Souvent, la mère sombre dans la dépression.
    C’est dire, à quel point le divorce est néfaste, et destructeur de la cellule familiale.

    Abou Stroff
    8 mars 2018 - 16 h 13 min

    les rapports sociaux évoluent et se mettent dans un rapport dialectique avec le niveau de développement des forces de la production. croire, un seul instant que la notion de « famille » recouvre une même réalité quelle que soit la formation sociale dans laquelle elle s’insère relève d’une niaiserie ridicule quand elle n’indique pas une débilité profonde.
    en effet, la famille à laquelle pense les gardiens du temple (comme ghoulamallah, entre autres) est la famille patriarcale (qui s’inscrit dans une formation sociale pré ou proto-capitaliste) au sein de laquelle l’homme a quasiment droit de vie ou de mort sur le reste de la « famille ».
    cette famille patriarcale (ou l’épouse a quasiment le même statut qu’une serpillère) est en train de péricliter quoi que fassent les gardiens du temple parce que le rôle assigné à chacun de ses membres est en train d’évoluer: en travaillant, la femme devient financièrement indépendante et s’impose comme partenaires incontournable.
    moralité de l’histoire: le nombre de divorce va aller crescendo que nous le voulions ou non, parce que la femme se libère grâce au travail. par conséquent, au lieu d’engager un combat d’arrière garde, il me semble qu’il est plus intelligent, pour l’Etat en tant qu’institution, d’assurer, une vie « décente » aux enfants, seuls victimes réels d’un divorce.
    PS1: rappelons que le mariage est un contrat. lorsque l’un des protagonistes décide de rompre un contrat qui ne lui sied plus, au nom de quoi une instance externe (l’imam ou monsieur tartempion) devrait elle intervenir pour bloquer la rupture du contrat?
    PS2: quant à invoquer la religion pour « préserver » la cohésion de la « famille », il faut être d’une naïveté à toutes épreuves pour croire, un seul instant, que les rapports sociaux puissent être gérés par la vulgate religieuse.

    Anonyme
    8 mars 2018 - 14 h 21 min

    A votre avis pourquoi tant de femmes demandent le divorce ? Pourquoi tant de couples se séparent? Là est la VRAIE question, le coeur du problème à cerner.
    Le replâtrage ne sert à rien, un jour ou l’autre il finira par recraquer.

    nectar
    8 mars 2018 - 11 h 36 min

    Quand une religion fait du sexe son nœud nodal, il faut pas s’étonner de tels comportements..Dans la mesure ou la religion, laisse la porte ouverte à l’excès de l’homme, jusqu’à plusieurs femmes à la fois..Certaines femmes n’acceptent pas de partager leur conjoint avec plusieurs, elles demandent le divorce tout simplement que de subir le mépris de l’homme. Notre religion est restée figée à l’époque du prophète et votre Monsieur le religion c’est de la faire évoluer et non de mettre garde les citoyens, c’est comme si vous êtes leur tuteur.. »qui n’évolue pas recule, Monsieur l’islamiste »..

    kilma
    8 mars 2018 - 11 h 33 min

    Ce kholae est ni plus ni moins qu’un blanc seing pour le divorce à tout bout de champs….pour plaire à l’occident dont le taux de divorce est le plus élevé au monde,les arabes inventent des formules pour détruire leurs propres nations….si divorce il y a,celui-ci doit se régler par les sages de chaque contrée,avant de l’officialiser au tribunal…le tissu familial est tout ce qui reste dans ce monde sans baraka,c’est pour celà que ces occidentaux veulent le détruire pour accentuer leur domination sur les esprits……un reveil des consciences devient urgent depuis des lustres…..

    Anonyme
    8 mars 2018 - 10 h 24 min

    les mécanismes et moyens permettant de préserver la cohésion de la famille sont: un logement décent et un travail, des moyens de transport. L’appel doit être dirigé vers le pouvoir en place. ayez ce courage, Cher Imam.

    voiçi où ménent les fetwas !!!
    8 mars 2018 - 6 h 58 min

    depuis quelques années et à cause de cette formule du Khol3 , le taux de divorce a fortement explosé et est entrain d’effriter la notion de  » famille  » en algérie , tout comme l’extremisme .
    ce sont des maux introduits dans les bouquins à deux balles venant d’orient et dictés par les sionistes afin de détruire le famille algerienne et autres nations musulmanes…

      008
      8 mars 2018 - 7 h 51 min

      Ce que vous dites est vrai mais c’est l’état qui a imposé la notion el khlo3 pour répondre à une demande d’associations de femmes sous prétexte que les femmes n’avaient pas le droit de demander facilement le divorce.

        Zineb
        8 mars 2018 - 23 h 14 min

        Ben NON le khol3 est un droit en islam tout comme le divorce et ce sont les hommes qui veulent un code de la famille issu de la charia. Nous les femmes, on veut une code civile égalitaire sans l’intervention des religieux et je ne vois pas de quoi se mêle ce ghlam machin? Mariage et divorce sont des affaires personnelles. Les religieux veulent dépersonnaliser les femmes pour maintenir un semblant de cellules familiale toute en dédouanant l’homme de ses responsabilités. D’ailleurs, la principale cause du divorce en Algérie est le divorce par répudiation

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