Une consultation pour fixer la date du baccalauréat sera lancée demain
Par Meriem Sassi – Le ministère de l’Education nationale a annoncé sur son site Internet le début, demain lundi, de la consultation sur la date du baccalauréat pour l’année scolaire 2017-2018. Il s’agit, pour les élèves mais aussi pour les professionnels du secteur, de se prononcer sur le maintien de la date initialement prévue pour le passage du Bac ou son recul vers la fin du mois de juin 2018.
Deux options sont ainsi soumises aux candidats scolarisés et libres qui peuvent cocher en ligne sur le site http://bac.onec.dz la case correspondant au «3 au 7 juin 2018» ou celle correspondant à l’option du «19 au 24 juin 2018».
«Dans le souci de réunir toutes les chances de réussite aux élèves qui s’apprêtent à passer l’examen du baccalauréat session 2018, et considérant l’état d’anxiété que les élèves ont vécu durant le deuxième trimestre suite aux grèves et aux interruptions de la scolarité, le ministère de l’Education nationale propose, en accord avec ses partenaires sociaux, parents d’élèves et syndicats agréés dans le secteur, la participation à cette consultation pour donner leurs avis sur les périodes du déroulement de l’examen du baccalauréat session 2018», peut-on lire sur le site du ministère de l’Education nationale.
Pour leur part, souligne le ministère, les directeurs des lycées se doivent de donner leur avis et de recueillir les avis des enseignants, en remplissant un tableau prévu à cet effet. De son côté, l’Inspection générale de la pédagogie et l’inspection générale se doivent, selon le ministère, de contacter les inspecteurs de l’éducation pour recueillir leurs avis sur le sujet.
Il est à rappeler que la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, avait annoncé il y a quelques jours, via sa page Facebook, le lancement d’une «large consultation» avec les partenaires sociaux et les représentants des parents d’élèves afin de décider du maintien ou du report des dates retenues pour le déroulement de l’examen du baccalauréat pour l’année scolaire en cours, dans le souci d’«assurer les meilleures conditions d’examen» aux futurs bacheliers.
M. S.
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