La finance islamique et le e-paiment au menu du Symposium international sur la place financière

Benkhalfa finance
Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances. D. R.

La finance islamique et la modernisation des services financiers à travers notamment l’e-paiement seront au menu du 1er Symposium international sur la place financière qui se tiendra du 3 au 6 avril prochain au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), ont indiqué, mercredi, les organisateurs.

«Il s’agit d’un évènement professionnel qui vise à diffuser et vulgariser la culture financière et bancaire, au moment où les différents intervenants de la place engagent des stratégies vigoureuses d’élargissement du périmètre de bancarisation de l’économie et d’inclusion des ressources financières disponibles», a expliqué le président de cette manifestation, Abderrahmane Benkhalfa.

Le Symposium se déroulera sous forme d’exposition avec la participation d’une trentaine de banques et compagnies d’assurances, couplée à trois colloques portant essentiellement sur les évolutions du marché de la finance participative/islamique et de ses produits, l’adaptation réglementaire et fiscale de ce marché, les assurances et produits Takaful, la digitalisation des activités bancaires et financières, l’architecture et dynamique du système monétique algérien et les évolutions futurs (m-paiement , e-paiement, e-commerce, etc.). Il est prévu, dans ce cadre, d’organiser des «conférences accessibles au grand public et qui seront animées avec un langage simple, loin des rencontres professionnelles fermées d’ingénierie financière».

Selon Benkhalfa, cette manifestation a été conçue de manière à valoriser l’intégration de la place financière en s’appuyant, surtout, sur des alliances stratégiques entre les banques et les assurances. Parallèlement à cette intégration, des synergies doivent être créées entre la place financière et les opérateurs activant dans le domaine des technologies, réseaux, data, numérisation et paiement électronique afin de réduire le gap entre l’offre et la demande en matière de services financiers en Algérie, a-t-il soutenu.

Sur ce point, il estime que l’avenir des autres secteurs d’activités économiques, à l’instar de l’agriculture et l’industrie, qui commencent à générer de la valeur ajoutée, est lié au développement d’une économie de services, notamment avec la généralisation de la digitalisation et les systèmes d’information.

Il a souligné, par ailleurs, l’importance de mettre en cohérence la finance conventionnelle non spéculative avec la finance islamique en évolution. «Les finances classique et islamique doivent coexister sur la place algérienne, mais les deux doivent être contrôlées de la même manière et régies avec le même encadrement juridique», a-t-il noté.

Le Symposium international sur la place financière est organisé par un consortium de cabinets spécialisé, animé par un panel d’experts, placé sous la coordination de Benkhalfa, qui avait occupé le poste du ministre des Finances entre 2015 et 2016.

R. E.

Comment (11)

    Kahina-DZ
    30 mars 2018 - 21 h 21 min

     »… Benkhalfa, qui avait occupé le poste du ministre des Finances entre 2015 et 2016. »

    Il étai ministre et n’a rien fait. Ne pouvant accepter son échec et son incompétence flagrante, il devient un banquier islamiste
    Un incompétent restera un incompétent avec ou sans la barbe.

    Le problème de l’Algérie est la mauvaise gestion. Il est temps de mettre la personne qu’il faut à la place qu’il faut

    Anonyme
    30 mars 2018 - 11 h 49 min

    La finance islamique et le e-paiment au menu du Symposium international sur la place financière

    Assainir nos banques algériennes bureaucratiques, qui manquent de transparence, et de compétences
    Réformer l’économie algérienne gérée bureaucratiquement, et selon les clients et leurs qualités …subjectives
    Des banques algériennes qui encouragent les importations, le commerce, et le secteur tertiaire des services, non productifs
    Et non rentables, au lieu d’encourager les secteurs primaire (l’agriculture), le secondaire (l’industrie, et les P.M.E) sources
    D’accumulations, de richesses, et d’exportations de biens, et de matériels divers

    nasser
    29 mars 2018 - 22 h 43 min

    a Anonyme
    il est vrai que j’ai abordé seulement le coté RIba qui est lié au financement des projets. Dans le cadre de la finance participative par des particuliers principalement mais, ces derniers , à l’exception de ceux qui ont une démarche philanthropique pour financer des projets qui ont un sens.agissent souvent en direction des porteurs de projets pour retirer des revenus . le revenu ne peut être que le bénéfice, c’est clair, mais les banques islamiques, dont j’ai jugé qu’ils sont dans le financement participatif « CROWDFUNDING », proposent des financements avec un taux pratiquement fixe. ils vous propose un crédit participatif de 3 000 000 dinars pour financer les stocks, mais au retour la banque vous retient 25 000 ou 30 000 dinars par mois, représentant un taux fixe annuel de 12 à 15%. Cette retenue, c’est quoi , bénéfice ou intérêt……
    et ce financement c’est quoi ? bancaire ou participatif. c’est la question que je me suis posé.Si c’est bénéfice, c’est hallal et rien à voir avec RIBA. mais si c’est un taux fixe, c’est là ou j’ai intervenu pour dire quand c’est addafane ce n’est pas la riba (marge bénéficiaire mesurée) et quand c’est adaafane moudaafa , c’est de la riba (marge bénéficiaire prohibitive) . Le système bancaire est devenu hybride né de l’interaction entre modèle bancaire universel et les innovations du marché de la titrisation.
    pour ceux qui sont sceptiques sur la traduction du mot RIBA qui veut dire augmenter, je vous renvoi en sus de mon intervention ci dessous, au verset 38 et 39 de la sourate 30, mais lire exclusivement en arabe et vous vous rendrez compte que la traduction est fausse. A moins que je me trompe. Astaghfir allah.
    IL me semble que ce sujet est d’une haute importance, et j’ai tenu à participer au débat , Combien même je pourrai me gourer sur un sujet , ce n’est qu’un point de vue pour participer et apprendre avec vous et non pas pour juger ou être jugé

    finance islamique ???
    29 mars 2018 - 8 h 33 min

    = juste pour prendre dans les filets , le reste des indécis !!!

    Anonyme
    28 mars 2018 - 22 h 14 min

    Je vous ai dit et je le répète..le patinage bas son plein..et ré belote on parle de épatement et finance islamique. Encoredu trompe œil qui couvre l incompétence de ces patineuses des hamames. Qu est ce qu il ya a savoir a ces sujets…rien welou..vieux concept qui ne mérite aucune discussion ….

    nasser
    28 mars 2018 - 21 h 22 min

    la mauvaise traduction du mot riba a induit en erreur ceux qui sont attaché à la religion du coran. le mot riba a été traduit « interêt usuraire », ce qui est faut et archi faux. Le mot riba veut dire augmenter. si on se réfère au verset 76 de la sourate 2 « yemhaqou ellah riba et yourbi essasaket » dieu anéantit la riba et augmente les aumônes. Yourbi veut dire augmenter ou faire accroitre.
    puis dans le verset 130 de la sourate 3 « ……..ne consommez pas la riba se multipliant plusieurs fois…….. » c’est à dire addafen moudaafa. donc il (Dieu) autorise à augmenter seulement adaafane et non pas moudaafa. donc dieu nous autorise à augmentez le capital de façon mesurée et non pas démesurée. Il faut donc appliquer une marge bénéficiaire correcte et qui n’est pas démesurée. Dieu n’a pas précisé le taux de marge bénéficiaire, cela relève de l’ijtihad des humains et chacun selon son activité. le taux 1/3 a été fixé par l’ijtihad, mais est ce qu’il répond à tous les actes de commerces, non, il y des actes de commerces qui se suffisent de 10 voir 15% (en Europe, les regroupeurs de marchandises en gros prennent de 3 à 5%) alors d’autres activités on besoin d’un taux nettement supérieur pour couvrir leurs charges , mais delà appliquer des taux de 100% et plus çà, c’est la riba. ex; un commerçant qui achète de la pomme de terre à 25 dinars le kilo pour la revendre 2 ou trois fois son prix, c ‘est de la riba, mais appliquer un taux de 30 ou 40% cela semble correct.
    pour le système bancaire, il en est de même, l’argent au même titre que la pomme de terre, meubles, habillement, cheptel, immobilier………………, tous cela représente le capital. ce capital obéit au même ordre, il doit être augmenté en lui appliquant une marge bénéficiaire addafane et non pas moudaafa. si le taux est trop élevé, la marge bénéficiaire devient prohibitive est donc RIBA. Supposant, qu’on se présente à la banque pour demander un prêt bancaire d’1 million de dinars, la banque remet à son client 200 grammes d’or qui valent actuellement 1 million de dinars et 5 ans après , la banque exigera au retour 200 grammes d’or en sus les taxes de gestion et d’impôts. quel sera le cout d’achat de ces 200 grammes d’or , certainement bien plus élevé au vu de l’inflation , et donc forcément le montant du remboursement est plus élevé. Seulement la banque à procédé d’une manière plus pratique en tenant compte des couts de l’allocation des ressources et des marges qui permet la pérennité du système bancaire pour qu’il soit accessible à tous et de booster l’économie. Donc finance islamique ???????????????????.
    Quant à la finance participative, elle est d’actualité dans les banques du monde entier, en quoi, les islamistes ont crée un nouveau système bancaire islamiste. du copie coller

      CE QUE JE SAIS
      29 mars 2018 - 8 h 30 min

      C’est que , à aujourd’hui , 14 siécles aprés , la communauté des théologiens musulmans du monde entier , n’est toujours pas arrivée à donner une seule définition de riba , et pire encore : ne sont pas capables d’assumer la responsabilité de trancher en faveur de telle ou telle thése .
      à mon humble avis , le mot riba doit etre d’abord remis dans son contexte avant de pouvoir esquisser une quelconque approche : le contexte qu’il y’a 14 siécles , le commerce était basé sur les piéces d’Or et d’Argent métal , ce qui n’est pas le cas aujourd’hui …ça change tout !!!

      Anonyme
      29 mars 2018 - 15 h 50 min

      Ya si Nasser vous écrivez…..finance participative, elle est d’actualité dans les banques du monde entier, en quoi, les islamistes ont crée un nouveau système bancaire islamiste. du copie coller… Ce que vous avancez est faux archi faux . Islamic banking est conceptuellement différent Du mainstream banking donc il ne peut y avoir du copier coller. Les systèmes informatique de gestion sont différent aussi. Donc rien à voir avec le system que tu connais… et en dernier si on connaît pas un sujet on doit pas s aventurer dans le mensonge. Salam

    pas de paypal , pas d'évolution !!!
    28 mars 2018 - 20 h 26 min

    c’est pourtant simple à comprendre : vu que nous sommes en plein dans l’ère des nouvelles technologies : si nous n’adoptons pas comme 190 pays des moyens de paiement ( Paypal , Stripe …etc ) alors nous resterons à la traine et ça se ressentira dans 15-20 ans ….le film de la préhistoire n’est pas prét d’etre terminé …
    paypal est présent sur presque 190 pays : question : sommes nous meilleur que ces pays???
    le doing business ( banque mondiale ) nous classe en 2017 àla 157e place !!!!
    allez jeter iun oeil sur  » classement doing business 2017  » vous serez surpris de voir l’éthiopie mieux classée!!!

      Anonyme
      28 mars 2018 - 22 h 21 min

      Ya si Mohamed la question n est pas PayPal car PayPal est un system epayment comme service. Ici ils parlent de system de paiement bancaire. Labeaume aura son system de payment..la NBA aussi ..la cpa aussi ..la baca aussi aura un autre system etc..et le tout est intégré pour que le public peut payer par carte . Après ça on peut commencer à mettre en place des plateforme de e commerce pour qu on puisse acheter et vendre en ligne….nous sommes en retard..en retard car on passe notre temps à parler et attendre les étrangers nous faire tout…

    Anonyme
    28 mars 2018 - 19 h 08 min

    Après les sciences islamiques ,voilà la finance islamique , alors que l’islam n’a rien à voir ni avec la science qui est en conflit direct avec les convictions religieuses des musulmans. Ce qui les oppose est fondamentalement une question de méthodologie. L’islam repose sur une foi aveugle et sur une adhésion inconditionnelle aux textes sur lesquels il est basé, alors que la science requiert un esprit critique, des observations, des déductions et des résultats qui sont intrinsèquement cohérents et qui correspondent à la réalité..ni avec la finance , l’islam sa finance c’est le butin : Coran 8.41 Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah et à son messager…

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