Djamel Ould-Abbès : «Le scénario de 2004 ne se répétera pas en 2019 !»
Le sort de la présidentielle de 2019 est entre les mains du président Bouteflika. Djamel Ould-Abbès, secrétaire général du FLN, l’affirme aujourd’hui lors de la cérémonie d’installation de la Commission nationale en charge de la rédaction du bilan national des réalisations du chef de l’Etat durant ses quatre mandats.
«Le choix du futur président de la République est entre les mains du président Abdelaziz Bouteflika. Le dernier mot lui revient», assure Ould-Abbès, qui précise que la présidentielle n’interviendra que dans quatorze mois. Djamel Ould-Abbès rappelle que le président du FLN est bien Abdelaziz Bouteflika et, de ce fait, la décision finale lui revient sur la prochaine présidentielle.
Le secrétaire général de l’ex-parti unique poursuit en assurant que la prochaine échéance électorale est totalement «maîtrisée». «Le scénario de 2004 ne va pas se répéter en 2019», affirme Ould-Abbès, faisant ainsi allusion à la candidature d’Ali Benflis, alors chef du gouvernement, contre Abdelaziz Bouteflika. Autrement dit, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, auquel on prête des ambitions présidentielles, ne sera pas candidat contre le président Bouteflika ni un autre Premier ministre, en cas de remaniement.
Le secrétaire général du FLN défend, dans ce sillage, l’action du gouvernement et assure que l’Exécutif n’était pas responsable de l’opulence financière qui a commencé en 2002 avec un baril de pétrole à 145 dollars, comme il n’est pas responsable aujourd’hui de la crise financière liée aussi à la baisse du prix du pétrole. Continuant à défendre le bilan du chef de l’Etat, Djamel Ould-Abbès précise que «les réserves de change, qui étaient de 35 milliards de dollars, ont atteint 276 milliards de dollars dix ans après».
Le SG du FLN souligne que plus de 1 000 milliards de dollars ont été dépensés durant ces vingt dernières années. «Ceux qui cherchent où sont partis les 1 000 milliards n’ont qu’à demander aux ministres», ajoute Ould-Abbès, considérant que l’Algérie a de la chance. Le SG du FLN appelle ainsi à préserver la stabilité du pays et à plus de mobilisation pour pouvoir passer tranquillement la «période 2020-2030».
H. A.
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