Comment le sous-traitant Macron a été humilié par la Maison-Blanche
Par Sadek Sahraoui – Le président français a été pris hier soir en flagrant délit de mensonge. Et ce sont les Etats-Unis – pour lesquels il a pourtant accepté de sous-traiter dans plusieurs régions du monde – qui ont révélé sa facétie et l’ont humilié. Bien qu’ils soient alliés, la Maison-Blanche n’a pas hésité en effet à démentir publiquement les propos tenus par le président français sur la Syrie au cours de son passage sur BFMTV. Un passage destiné essentiellement à justifier la guerre illégale des Occidentaux dans ce pays ravagé par la guerre depuis 2011.
Les Américains sont même allés jusqu’à publier, dans la nuit de dimanche à lundi, un communiqué pour réaffirmer, contrairement aux dires du président français, que la mission des forces américaines déployées en Syrie «n’a pas changé» et que le président Donald Trump veut qu’elles rentrent aux Etats-Unis «dès que possible». «La mission américaine n’a pas changé. Le Président a dit clairement qu’il veut que les forces américaines rentrent dès que possible», a indiqué dans un communiqué la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders.
La publication de ce communiqué est intervenue à peine quelques heures après que le président français ait affirmé que la France avait «convaincu» Donald Trump de maintenir les troupes américaines en Syrie. «Il y a 10 jours, le président Trump disait : les Etats-Unis d’Amérique ont vocation à se désengager de la Syrie, nous l’avons convaincu, nous l’avons convaincu qu’il était nécessaire d’y rester […], je vous rassure, nous l’avons convaincu qu’il fallait rester dans la durée», a déclaré Emmanuel Macron au cours de son interview télévisée.
Le démenti prouve que la France ne décide de rien au Proche-Orient et qu’elle ne fait que suivre les instructions des Etats-Unis.
La Maison-Blanche a rappelé la nature de la mission des forces américaines en Syrie. «Nous sommes déterminés à écraser complètement ISIS [acronyme anglais de Daesh] et à créer les conditions qui empêcheront son retour», selon le communiqué. «En outre, nous attendons de nos alliés régionaux et de nos partenaires qu’ils prennent plus de responsabilités, aussi bien militairement que financièrement, pour sécuriser la région», ajoute la présidence américaine.
S. S.
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