Le PT dénonce les contradictions d’un «régime finissant»
Par Hani Abdi – Le Parti des travailleurs (PT) a relevé les contradictions du régime politique en place, qui est capable dans la même journée du meilleur comme du pire.
Dans un commentaire posté sur Facebook, le parti de Louisa Hanoune a souligné la programmation et la discussion ces jours-ci au niveau du Parlement de deux projets de loi contradictoires : le premier est celui relatif à la loi sanitaire qu’il considère comme régressif ; le deuxième est relatif à la consécration de Yennayer comme fête nationale.
Pour le PT, «il n’y a qu’un régime finissant qui peut en 24 heures proposer à la fois un projet de loi régressif, celui de la santé, et un autre historique qui concilie la nation avec son amazighité en faisant de Yennayer une fête nationale officielle». Le Parti des travailleurs, qui a vivement dénoncé le projet de loi sanitaire, voit ces contradictions comme un danger pour le pays.
Cette formation estime ainsi qu’il est plus que jamais nécessaire d’aller vers une assemblée constituante. Le PT relance dans ce sillage son appel pour la signature de la pétition pour une Constituante, un projet qui tient à cœur à Louisa Hanoune. Le Parti des travailleurs, qui réclame le retrait du projet de loi réorganisant le secteur de la santé qu’il qualifie de «projet de démolition», considère ainsi qu’un renouveau politique et institutionnel ouvrant un nouvel horizon au pays est primordial. Car il est impératif pour cette formation politique de cesser les politiques assassines des couches sociales moyennes et les plus défavorisées.
Le PT porte des slogans contre les privatisations et contre ce qu’il qualifie de «politique de bradage du secteur public» et de «dilapidation des richesses nationales». Ainsi, le PT dit «non au désengagement de l’Etat du secteur public de santé» et «oui pour que l’argent public reste dans le secteur public».
Le PT avertit contre les conséquences désastreuses de ce projet de loi sur la santé qui menace d’effondrement la Sécurité sociale et qui va consacrer l’abandon par l’Etat des pans entiers de populations au secteur privé. «Des millions d’Algériens renonceront aux soins faute de moyens et de carte de démunis», a dénoncé ce parti, qui compare cette situation à l’indigénat de l’époque coloniale.
H. A.
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