L’Algérie produira onze millions de tonnes de phosphate par an

Guitouni CPP
Installation du comité de pilotage du méga projet sous la présidence de Guitouni. D. R.

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a procédé ce jeudi à l’installation du comité intersectoriel de pilotage du méga projet de partenariat pour l’exploitation de phosphate et le développement des industries pétrochimiques en aval dénommé «CPP». La concrétisation de ce méga projet permettra à l’Algérie de devenir un pôle mondial d’exportation d’engrais phosphatés et de ses dérivés.

De par l’importance de ses réserves en phosphate, qui la placent parmi les premiers pays riches en cette matière, l’Algérie, qui est déjà l’un des plus importants producteurs d’engrais azotés (urée) dans le bassin méditerranéen, ambitionne, à travers ce méga projet stratégique, d’atteindre une production de phosphate de près de 11 millions de tonnes par an, contre 1 à 1,5 million de tonnes actuellement.

Ce projet intégré permettra aussi la fabrication des engrais azotés et phosphatés nécessaires au développement de l’agriculture, ce qui va contribuer à assurer la sécurité alimentaire et l’autosuffisance en cette matière. Ces produits seront destinés en partie à la satisfaction des besoins du marché national, le reste sera écoulé sur le marché international.

Le comité, présidé par la secrétaire générale du ministère de l’Energie, est composé des représentants des ministères et des représentants des groupes Sonatrach, Asmidal, Manal et de l’Andi. Il a pour mission notamment d’assister et d’accompagner le groupe Sonatrach dans la prise en charge de ce grand projet structurant situé dans la wilaya de Tébessa.

Le comité est chargé également de la mise en cohérence entre les différents secteurs concernés de toutes les actions à entreprendre dans le cadre de ce méga projet qui devra permettre la valorisation en Algérie des ressources naturelles disponibles, telles que le phosphate et le gaz naturel.

R. E.

Comment (5)

    Anonyme
    27 avril 2018 - 7 h 23 min

    le barrage d’Ouljet Mellegue d’une capacité de 156 million de metres cubes est destiné à mobiliser, au profit des wilayas de Tébessa et de Souk-Ahras, des ressources en
    eau potable pour l’irrigation agricole et pour les activités industrielles, en approvisionnant notamment le futur complexe industriel de transformation de phosphate localisé à Oued Kebarit

    Anonyme
    26 avril 2018 - 19 h 25 min

    c’est un délire des années 80 qui revient ,avec l’incompétence en prime !!
    c’est une industrie qui necessite de l’eau et la region en est dépourvue ;que l’on produise et exporte ces 11 millions de tonnes ,alors les investisseurs viendront .les concurrents sont nos voisins immédiats

      Lyes Oukane
      27 avril 2018 - 7 h 45 min

      @ Anonyme de 19h25 . Il me suffit de retenir les premiers et les derniers mots de ton commentaire pour comprendre ce qui t’agite  » C’est un délire … les concurrents sont nos voisins immédiats  » . Sous prétexte que nos voisins volent le phosphate de la RASD nous devrions ne pas exploiter honnêtement le nôtre ! J’ai vu juste ? Notre autre voisin (la Tunisie) exploite son phosphate depuis des lustres et elle a raison. Tu remarqueras que nous ne lui avons jamais dit qu’elle délirait. Bien au contraire nous lui prêtons même de l’argent à un taux très très amical (gratuit ou proche du 0% ). Aller mon gars , vas jouer de la mandoline pour les touristes à jamaa el fna et laisse faire les grands.

      Anonyme
      30 avril 2018 - 4 h 45 min

      Effectivement c etait un projet des annees 80 que sonatrach a voulu faire mais n as pu le commencer pour des raisons hydrique. Donc anonyme a raison..

      salim
      30 avril 2018 - 23 h 48 min

      y a plusieurs projets de stations de dessalement d’eau de mer à l’extrême est peut être qu’elles sont pensées pour ce méga-projet?

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