Ces mercenaires algériens payés par Riyad pour ses besoins de propagande
Par R. Mahmoudi – Recruté récemment par la propagande saoudienne, l’activiste algérien Anouar Malek se fait le devoir de publier chaque jour un ou plusieurs messages sur les réseaux sociaux, en plus d’interventions sur différentes chaînes de télévision pro-saoudiennes, appelant à soutenir la campagne anti-iranienne. Le mercenaire algérien le fait avec un zèle sans nul pareil dans le monde de la presse.
L’annonce faite cette semaine par le royaume du Maroc de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran, accompagnée d’accusations portées contre l’Algérie, a été pour lui une occasion en or pour occuper plus d’espaces. Invité en qualité d’observateur et de spécialiste de l’Algérie, il explique à une chaîne de télévision que l’Iran a toujours essayé de créer un «Hezbollah maghrébin». Comment ? Hier, en infiltrant les Groupes islamiques armés (GIA) en Algérie, et aujourd’hui en voulant phagocyter le mouvement indépendantiste sahraoui, le Front Polisario, qui est pour Anouar Malek, une organisation terroriste comme une autre. Selon lui, les Iraniens et leurs alliés libanais n’ont jamais désespéré de voir naître une filiale locale après l’échec de la première tentative.
Ainsi, d’après Anouar Malek, le mouvement islamiste algérien des années 1990 n’a commencé à basculer dans la barbarie que suite à l’intrusion d’éléments encadrés par des Iraniens. Certains d’entre eux, soutient-il, auraient reçu une formation de trois mois dans une ville proche de Téhéran. Toujours selon Anouar Malek, les «djihadistes» algériens étaient guidés par des réseaux qui transitaient par Damas. Le décor est planté.
R. M.
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