Le FFS revendique le statut de martyr pour les victimes du 8 Mai 1945

Hadj-Djilani FFS
Mohamed Hadj-Djilani. D. R.

Par Hani Abdi – Le Front des forces socialistes (FFS) demande de nouveau aux hautes autorités du pays à reconnaître le statut de martyr aux victimes des massacres du 8 Mai 1945. «Le FFS, qui a toujours revendiqué le statut de martyr pour les victimes du 8 Mai 1945, fera de cette date un moment de recueillement et d’hommage à leur mémoire», a affirmé le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition, Mohamed Hadj Djilani dans un communiqué.

«Le 8 Mai 1945, alors que le monde entier célébrait la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Algériens tombaient sous les balles assassines du colonisateur. Pas moins de 45 000 Algériens ont péri en ce jour qui reste une tache noire dans l’histoire des peuples», écrit-on dans le même communiqué, affirmant que «c’est au rythme de grands sacrifices que le peuple algérien a recouvert l’indépendance du pays, sans toutefois arracher le droit à son autodétermination, le droit à choisir librement ses dirigeants et ses institutions».

Le FFS décide ainsi de célébrer cette date à travers un programme de commémoration dans les trois villes où se sont déroulés les massacres. A Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa, à Guelma et à Sétif, devant la stèle du martyr Bouzid Saâl.

H. A.

Comment (3)

    MELLO
    8 mai 2018 - 11 h 59 min

    De tels militants ne meurent jamais. Tant qu’il y aura d’autres militants pour prolonger leur lutte par une lutte d’égale intensité et vigilance. La fidélité à leur mémoire ne peut pas se payer de mots. Le statut de martyr pour les victimes du 8 Mai 1945 c’est la réhabilitation du politique sur toute autre considération. C’est une question politique grave et elle n’a rien de «stérile ». Ce qui est stérile est le déni de la part de ceux qui détiennent les leviers du pouvoir que la permanence d’un système où la prébende doublée de l’incompétence règnent en maître constitue une réelle menace pour le pays et la Nation. Le patriotisme, le militantisme aujourd’hui, c’est la démocratie, disait le fondateur du FFS, feu Hocine Aït Ahmed. C’était une conviction et aussi une volonté de décontaminer les mots pervertis par les tenants du régime. Il ya toujours quelqu’un qui tient à préciser, tout de suite, que, vue l’ampleur des problèmes qui se bousculent au portillon, le rappel de l’histoire récente ne vise pas à se maquiller en regardant dans le rétroviseur, mais à poser ensemble tous les éléments du décor ayant permis au récit national sur la colonisation à échapper à ses rédacteurs nationaux et à devenir un scénario libre de droits entre des mains hostiles. Aussi difficile à dire qu’à faire en territoire de « maaza oualaou tarret !».

      DEFDOU
      8 mai 2018 - 14 h 08 min

      Oui et jusqu’à quand on cessera de faire d’Ait Hocine le fonds de commerce du FFS? On a bien compris la férocité de cette lutte pour le contrôle de l’appareil du FFS à faveur de la vraie fausse démission de Laskri. Un clan hégémonique en remplace un autre.Un changement en profondeur est attendu du FFS qui n’arrive plus à mobiliser malgré sa présence historique sur le champ politique national.Des formations plus fraîches commencent à s’imposer ………

    DEFDOU
    8 mai 2018 - 8 h 21 min

    C’est la grande opposition au Pouvoir.

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