Ould-Abbès : «Le FLN n’a pas présenté Bouteflika pour un cinquième mandat»
Par Hani Abdi – Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, tente encore d’entretenir le flou sur la question du cinquième mandat. Intervenant aujourd’hui devant les cadres du parti, le SG de l’ex-parti unique assure que «le FLN n’a pas présenté Bouteflika pour un cinquième mandat». Djamel Ould-Abbès affirme qu’il n’avait jamais parlé du cinquième mandat mais plutôt de la continuité.
«Au FLN, je l’ai déjà dit, nous n’avons pas présenté la candidature du président Bouteflika pour briguer un cinquième mandat comme certains le véhiculent. Nous l’avons juste appelé pour qu’il continue encore à la tête de l’Etat en raison du progrès accompli à tout point de vue et de la paix et de la stabilité qu’il procure pour le pays», précise Djamel Ould-Abbès qui semble ainsi atténuer ses ardeurs par rapport à la question du cinquième mandat.
«Il faut que vous sachiez que c’est le chef de l’Etat qui décide de sa candidature ou pas à la prochaine présidentielle», souligne Djamel Ould-Abbès, selon lequel le FLN avait exprimé son vœu de voir le président Bouteflika poursuivre son œuvre d’édification de l’Etat algérien et du développement du pays. Le SG du FLN a beaucoup insisté sur le facteur stabilité, considérant ainsi le chef de l’Etat comme le ciment de cette stabilité.
Djamel Ould-Abbès estime que l’Algérie a échappé au «printemps arabe» grâce «à la lucidité et à la sagesse du président Bouteflika» et à la vigilance des forces de l’ANP. «Ce sont les sionistes qui étaient derrière le printemps arabe pour diviser et détruire les pays arabes et musulmans», assure-t-il, affirmant que l’Algérie était également ciblée en 2011 à travers les émeutes «de l’huile et du sucre».
Selon Djamel Ould-Abbès, le chef de l’Etat avait su déjouer ce complot avec l’aide et l’appui de l’ANP. Le secrétaire général du FLN a ainsi beaucoup loué la gouvernance de Bouteflika, assurant qu’il s’est battu pour «la réconciliation nationale». Djamel Ould-Abbès considère Bouteflika comme un homme de paix et de stabilité, qui «a su mettre fin à la fitna». Il conclut en estimant que personne ne peut nier ses réalisations durant ses dix-neuf ans de règne.
H. A.
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