Benflis salue l’«attitude amicale» de la Belgique envers l’Algérie durant les années 1990

Le président de Talaie El-Houriyet, Ali Benflis. New Press

Par R. Mahmoudi – Lors d’une rencontre avec l’ambassadeur de Belgique à Alger, ce mercredi, l’ex-chef de gouvernement et président de Talaïe El-Houriyet, Ali Benflis, a salué l’«attitude amicale» qu’a eue, selon lui, la Belgique envers l’Algérie durant la conjoncture difficile qu’a vécue notre pays dans les années 1990, indique un communiqué du parti qui n’en donne pas d’autres détails.

Pour nombre d’observateurs de cette période, cette déclaration élogieuse de l’ancien chef de gouvernement ne correspond pas à la réalité, du fait que les autorités belges, à l’instar de celles des autres pays occidentaux, avaient brillé par leur attitude plutôt laxiste envers les activistes islamistes algériens qui avaient trouvé refuge en Belgique et y activaient en toute impunité durant des années.

Lors de cette entrevue, Benflis s’est dit «satisfait» du niveau des relations entre les deux pays, en rappelant, à cette occasion, le rôle joué par des intellectuels et des militants belges en faveur de la Révolution algérienne.

Au registre de la situation générale en Algérie, le président de Talaie El-Houriyet s’est plaint d’une impasse politique, d’une crise économique aiguë et d’une situation sociale complexe. Ali Benflis considère que «la solution durable à cette crise globale passe inévitablement par un dialogue global devant regrouper les représentants du pouvoir politique en place, des partis et des personnalités politiques nationales et des représentants de la société civile, en vue d’«élaborer une feuille de route consensuelle, susceptible d’impulser au pays un processus d’édification d’un système politique, d’un Etat de droit et d’une société solidaire», conclut le communiqué.

R. M.