Révolte du Rif : Nasser Zefzafi et ses camarades risquent la peine de mort
Le procès d’un des animateurs du mouvement de protestation dans le Rif (nord du Maroc) a repris mardi à Casablanca avec les premières auditions de témoins. 54 accusés sont jugés en première instance depuis la mi-septembre devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca, en lien avec le mouvement de protestation dit du «Hirak» qui a secoué entre fin 2016 et mi-2017 la région du Rif.
L’interrogatoire des accusés, dont Nasser Zefzafi, a pris fin la semaine dernière, avec des chefs d’accusation allant du simple délit à l’atteinte à la sécurité intérieure – théoriquement passible de la peine de mort.
Mardi, la chambre criminelle a commencé à auditionner les 31 témoins à charge et à décharge, selon la presse française qui rapporte l’information. La prochaine audience de témoins aura lieu demain, jeudi, avant de laisser place aux plaidoiries de la partie civile (l’Etat) et au réquisitoire du substitut du procureur général.
Environ 450 personnes, selon des associations, ont été arrêtées pendant les événements déclenchés par la mort d’un vendeur de poisson, broyé dans une benne à ordures en tentant de s’opposer à la saisie de sa marchandise, de l’espadon interdit à la pêche, en octobre 2016.
R. I.
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