Vers le rejet par les députés de la TVA imposée à l’industrie automobile
Un député FLN a affirmé que la TVA prévue par la loi de finances complémentaire a peu de chances d’être votée au Parlement. Le député en question a expliqué sur la chaîne El-Bilad TV que la taxe en question était sujette à controverse et qu’elle ne serait pas bénéfique au secteur du montage automobile embryonnaire en Algérie.
Un expert en économie est allé plus loin, en affirmant que le maintien d’une telle taxe rendrait service au Maroc, car les constructeurs qui ont jeté leur dévolu sur notre pays seraient tentés de transférer leur activité au Maroc. L’expert a dénoncé le changement opéré par l’Etat dans le cahier des charges, estimant qu’une telle démarche portait atteinte à la crédibilité de l’Algérie. «Des constructeurs automobiles sont toujours dans l’expectative et refusent d’investir pour le moment, car le climat des affaires manque de visibilité et est moins favorable que celui qui prévaut au Maroc».
Le marché de l’automobile continue de susciter une vive polémique en Algérie. L’expert a, en effet, dénoncé des «magouilles» qui auraient émaillé l’ouverture du marché de l’automobile aux investisseurs étrangers, relevant que des marques auraient été privilégiées par rapport à d’autres et que des responsables – dont il n’a pas cité les noms – auraient tiré profit de cette ouverture.
K. M.
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