Affaire Chikhi : la wilaya d’Alger réagit aux accusations contre Zoukh
Par Karim B. – La wilaya d’Alger a réagi aux informations relatives à l’«implication» du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, dans l’affaire des frères Chikhi, principaux accusés dans le procès de la cocaïne.
L’affaire de la tentative d’introduction de 701 kilogrammes de drogue, en provenance du Brésil, ayant mis à nu un vaste réseau de corruption dans lequel des noms de responsables locaux et de magistrats ont été cités suscite de nombreux commentaires dans l’opinion publique et donne lieu à des informations confuses. La wilaya d’Alger a donc démenti que le wali ait une quelconque relation avec cette affaire ou qu’il ait été convoqué par la justice, assurant que les mesures qui s’imposent ont été prises pour empêcher toute violation de la loi en matière d’urbanisme.
Kamel Chikhi est, en effet, accusé d’avoir corrompu des walis délégués pour obtenir des facilitations en vue de réaliser des projets immobiliers dans des quartiers «cossus» de la capitale.
Le quotidien Echorouk, qui rapporte cette information en se référant à la page Facebook de la wilaya – l’administration algérienne ne communique-t-elle plus de façon officielle ? – renvoie, néanmoins, de façon insidieuse ses lecteurs à notre article sur un probable remplacement de l’actuel wali par son homologue d’Annaba. Mais Algeriepatriotique n’a aucunement affirmé qu’Abdelkader Zoukh serait personnellement impliqué dans l’affaire de la cocaïne, précisant que ce changement pouvait s’inscrire dans un vaste remaniement que le président Bouteflika envisagerait dans la perspective de la présidentielle de 2019.
K. B.
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