Le groupe parlementaire du FFS s’en prend aux présidents des deux chambres

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Le FFS se situe en porte-à-faux par rapport à la majorité au parlement. D. R.

Par R. Mahmoudi – Dans une déclaration rendue publique lundi, le groupe parlementaire du FFS juge le bilan annuel des deux chambres très négatif et accuse les présidents de l’APN et du Conseil de la nation d’avoir utilisé ces deux tribunes pour «faire la promotion de réformes imposées loin de tout consensus et ayant hypothéqué l’avenir du pays et des générations futures».

Ce groupe reproche également aux présidentes des deux instances législatives de s’attaquer aux discours de l’opposition et d’accuser celle-ci de «semer le désespoir, le doute et le défaitisme, et d’incitation contre les institutions de l’Etat et ses symboles».

«Le vrai sens de responsabilité nationale, ajoute le groupe parlementaire du FFS,  exige de nous que nous dénoncions de telles accusations et déclarations, et rappeler que nous n’avons aucune leçon de patriotisme à recevoir d’aucune partie, et que nos responsabilités dans la construction d’une véritable démocratie et d’un Etat de droit sont réelles, tout en affirmant notre mobilisation et notre lutte pour sortir le pays de l’impasse et le sauver des politiques suicidaires qui lui sont imposées».

Dans la même foulée, le groupe parlementaire du FFS demande à ceux qui «exploitent la majorité numérique loyale au pouvoir», d’observer une éthique politique et de cesser d’utiliser des institutions souveraines comme «des comités de soutien au pouvoir». Et de poursuivre : «Au lieu de traiter des grands dossiers de corruption dans lesquels sont impliqués de hauts responsables du pouvoir, les présidents des deux chambres du Parlement excellent dans leurs attaques concentrées sur l’opposition et tous ceux qui réclament le changement par la transparence et par une bonne gestion des affaires du pays», conclut la déclaration.

R. M. 

Comment (9)

    MELLO
    4 juillet 2018 - 20 h 22 min

    Réponse à Monsieur Sahraoui qui a écrit le  » ronronnement  » des partis de l’opposition. Toujours présent, toujours debout ce FFS qui s’est implanté définitivement avec les bases placées par Hocine Ait Ahmed, le pourvoyeur des actes démocratiques. Lorsqu’il faudrait faire une remise en cause de la démarche du pouvoir ,ou encore lorsqu’il faudrait proposer des mesures de détentes politiques, le FFS est toujours là. L’urgence pour le FFS c’est remettre les rails pour un débat politique afin d’aller vers ce consensus national tant désiré par l’initiateur feu Hocine Ait Ahmed. Bonnos FFS.

    Aguellidh
    4 juillet 2018 - 9 h 19 min

    Un petit clin d’œil sur le rétroviseur pour comprendre que rien n’est éternel. Je n’aimerais en aucun cas être à la place de ces vautours sachant que la mort attend patiemment. Un jour devant l’Eternel, ils sauront qu’ils avaient pris leurs parts du sur cette maudite terre. Ou sont Benbella, Boumedienne, Chadli, bitat, Reda Malek, Ali kafi, Boumaza… Ils sont partis quelque part, yassadek ya faal El kheir. Faire souffrir son peuple pour lequel plus de 2 millions sont tombés au champs d’honneur est vraiment une inconscience qui ne peut être lue par aucun Psycho.

    Anonyme
    4 juillet 2018 - 0 h 26 min

    bensalah est atteint de la maladie d alzeimer il oublie que la constitution limite le mandat a 2
    mais ce ki interesse bensalah ce de se racrocher sur son perchoir comme un vautour charognard

    metek
    3 juillet 2018 - 20 h 05 min

    Le FFS est devenu un think-tank qui s’est aussi « trompé de societé »: il propose avant tout le monde des idées novatrices : democratie, constituante, reconciliation nationale, consensus national…. mais apres toutes ces idées sont reprises par le pouvoir et d’autres en les vidant de leurs esprits et a leur sauce…pendant ce temps là le FFS fait du surplace pour ne pas dire regresse dramatiquement…. il ne subsiste encore que grace a l’aura et au capital confiance que les Algériens ont envers son fondateur Da L’Hocine ellah irehmou…. mais jusqu’à quand?????

    badi
    3 juillet 2018 - 19 h 53 min

    La seule issue possible pour tous les élus,s’ils veulent qu’ils soient crédibles,c’est de démissionner en force de toutes les assemblées et de laisser les représentants du régime jouer entrée eux.
    Soyez franc avec vous même et reconnaissez que vous ne pouvez que parloter et ronronner dans des institutions qui ne servent vraiment a rien,sinon a consommer d’immenses budgets sans contrepartie pour le pays ou son peuple

    Question à deux sous
    3 juillet 2018 - 14 h 33 min

    Sur quelle loi de la « république » Monsieur Bensallah se base-t-il pour demander à Bouteflika de briguer un 5ème mandant? Celle de la constitution qui limite les mandats à deux et qu’il lui lui même voté? Mais quelle honte !!!!

    Au députés du FFS : Qu’est ce que vous foutez encore dans ces institutions!! bang sang de bonsoir! vous ne voyez pas qu’il n’y a rien à faire avec ces gens là ? Ils ont pris le pouvoir par la force, pas en « distribuant des bonbons  » ( petit clin d’oeil à Feu Kateb Yacine… mais ceci est une autre histoire, peut être celle à l’origine de tous nos maux !).

    Slam
    3 juillet 2018 - 13 h 49 min

    Le président d’un Sénat qui appelle Le président à « continuer la marche » (à continuer à Rouler plutôt non ? il ne marche plus) au nom de son institution ! Incroyable fourberie, Incroyablle Chitta ! ça ne se passe que chez nous ! on a atteint le fond du fond du fond…. On ne peut même plus creuser plus bas. 5e mandat = mandat des chyatines.

    Si El Hocine
    3 juillet 2018 - 7 h 09 min

    Si on a suivi les revendications de ce parti et de son leader ;le grand Moudjahid Ait Ahmed depuis 1963 il ne serait pas arrivé à notre pays ce qu il lui arrive aujourd’hui.hélas,la soif du pouvoir,la dictature,la démagogie, la fuite en avant des pouvoirs successifs et l’opportunisme d’une grande partie d’hommes politiques et même d’anciens moudjahids ont fait de notre pays malgré toutes ses richesses en ressources naturelles et humaines un pays sous développés dans tous les domaines:technologique,éducatif et économique.il y a une puissance occulte qui veut maintenir ce pays dans cet état avec la complicité de ses dirigeants . pour les danseuses du ventre qui appellent à la continuité du pouvoir actuel,ceux ci défendent leurs intérêts au détriment des intérêts et de l’avenir de tout un pays et un peuple.leurs positions ressemblent parfaitement à celles des caids et harkis durant la colonisation.j’espère qu il viendra le jour ou vous allez rendre des comptes au peuple.

    Anonyme
    2 juillet 2018 - 23 h 24 min

    Mazal kayen erdjel eshah,ergazen el 3āli.
    Ya3tikoum essaha,wa rabi yastarkoum.

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