Le colonel Lahbiri efface les traces d’Abdelghani Hamel à la DGSN

DGSN, Mus Lahbiri
Le directeur général de la Sûreté nationale Mustpapha Lahbiri ©Anis PPAgency

Par R. Mahmoudi – Les changements dans le corps de la police se poursuivent à un rythme mesuré, ce qui confirme la volonté du nouveau patron de la DGSN, le colonel Mustapha Lahbiri, d’aller vers une reconfiguration globale de ce corps. Dernière décision en date, révélée par le  quotidien arabophone El-Bilad : Lahbiri a mis fin aux fonctions du chef de Sûreté de la wilaya de Chlef.

Il s’agit du cinquième changement opéré par le colonel Lahbiri depuis son avènement à la tête de la DGSN, en remplacement du général Abdelghani Hamel, après la nomination de nouveaux chefs de Sûreté des wilayas d’Alger, Oran, Tlemcen et Tipasa.

Le 17 juillet dernier, le colonel Mustapha Lahbiri avait limogé le chef des renseignements généraux de la police, Djilali Boudalia. Ce dernier occupait auparavant le poste de porte-parole de la DGSN et passait pour un proche collaborateur de l’ex-patron de la DGSN, Abdelghani Hamel.

Mustapha Lahbiri a ainsi décidé d’effacer les traces de son prédécesseur en accélérant les limogeages des responsables de la police désignés par Abdelghani Hamel.

R. M.

Comment (10)

    Issam
    24 juillet 2018 - 14 h 52 min

    La fin de fonction du chef de la sureté de wilaya de Bouira est pour quand? En poste depuis 6 anneés, très proche de l’ex DGSN avec plusieurs casseroles …

    MUGABE ABDEL
    24 juillet 2018 - 7 h 02 min

    Les absents ont toujours tort , et très prochainement sa sera le tour de Monsieur propre qui sera laver à son tour,lorsque une nation est dirigée par des corrompus ingrat,qu’attendez vous comme miracle,a part une faillite programmée

    Anonyme
    24 juillet 2018 - 0 h 49 min

    Dans les pays où la justice est indépendante des pouvoirs législatif et politique, «effacer des traces» équivaut à effacer des preuves. Cela constitue une entrave au déroulement de la justice et cela constitue un crime lourdement punit par la loi.
    Mais au pays des intouchables de fakhamatouhou, étouffer les scandales, les vols, les détournements, la corruption et les crimes de toutes sortes, est considéré comme étant une «pratique politique» de haute voltige !
    Mais ils semblent manifestement ignorer qu’il y a, et qu’il y’aura, tout de même une véritable Justice, ici-bas et dans l’au-delà.
    Et personne n’y échappera, quelque soit sa fonction et/ou son niveau de responsabilité.

    ZORO
    23 juillet 2018 - 21 h 07 min

    La brosse qui lui a servi d effacer, l effacera a son tour , cette brosse n est pas celle du peuple!
    Et si nos sherifs et nos magistrats etaient des elus du peuple?? A condition qu il sache voter et qu ‘on accepte son verdict.
    SIGNE.ZORO. …Z…..

    Felfel Har
    23 juillet 2018 - 17 h 10 min

    Nos nouveaux promus à des responsabilités importantes sont condamnés comme Sisyphe, ce roi légendaire de Corinthe, à rouler un rocher sur la pente d’une montagne, rocher qui retombera toujours avant d’arriver au sommet. Depuis des lustres, on ne fait que celà: on efface ce que le prédécesseur a fait et on s’attelle à mettre en place quelque chose que le successeur se fera un plaisir de détruire pour proposer sa vision, et ainsi de suite. On fait du surplace quand le monde progresse, on décroche alors, on recule et on végète en queue de peloton. Ne serait-il pas plus intelligent d’améliorer ce qui existe déjà, de remédier à ce qui est contre-productif, inopérant ou défectueux? Ce n’est pas parce que le plombier a mal installé un robinet qu’on détruit toute la maison!

    Anonyme
    23 juillet 2018 - 14 h 16 min

    Ça serait bien qu’il se mette à dégommer lacorruption au niveau de toutes les institutions,peu importe qui il est,sinon personne d’autre le fera,car trop occupés par la propagande d’un 5eme mandat.

    Anonyme
    23 juillet 2018 - 12 h 12 min

    Beaucoup feignent ne pas comprendre ce qui se passe ! Mais c’est tout simplement la de-Drssisation de la police.

    Widor
    23 juillet 2018 - 10 h 49 min

    Comment voulez-vous soigner une maladie chronique avec de l’aspirine,c’est du Kif-Kif bourricot ou de demander au charlatan belahmar de ghelizane de guérir un diabétique,l’Algerie est foutue et la seule et unique solution viré tout le pouvoir, organiser des élections libres sous l’autorité d’une commission de sages,ni moudjahid ni Harkis ni ouled el Gaid…

    Zaatar
    23 juillet 2018 - 8 h 49 min

    H’mida fait sa toilette. Il change certains de ses parfums, regarnit sa salle de bains et fait un peu le ménage tout autour. H’mida est très pointilleux et très exigeant avec lui même…et ça se comprend au vu des enjeux. Le naturel en l’intérieur de H’mida est plus que volumineux et il occupe beaucoup de place, au point de d’interférer fortement et facilement avec son environnement.

    LOUCIF
    23 juillet 2018 - 8 h 48 min

    On est obligé d’admettre au vu de ces dégommages, ces changements généralisés et en cascade à différents niveaux des services de sécurité et de l’armée que l’affaire dite de « la cocaïne » n’a pas beaucoup à voir dans le schmilblick du pouvoir algérien ! Pourquoi tous ces changements ? Je vais vous étonner par ma réponse : Allah hououa el 3hallem, mais je suis convaincu et sûr d’avancer que çà n’a pas beaucoup à voir avec la « cocaine » !

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