Un média britannique s’interroge sur la chaleur record enregistrée à Ouargla
De Londres, Sonia L.-S. – L’hebdomadaire dominical britannique The Observer souligne que l’été extrêmement chaud qui s’est installé sur notre hémisphère sud n’est pas seulement une conséquence du changement climatique, mais que plusieurs autres facteurs sont en train de bouleverser tout l’écosystème planétaire. L’actuelle vague de chaleur qui traverse l’Afrique inquiète a plus d’un titre les spécialistes, notamment après les fortes chaleurs enregistrées récemment à Ouargla, dans le Sud algérien, frôlant les 52 degrés. Ces conditions climatiques inhabituelles pourraient provoquer un exode collectif des populations de ces régions, car ces températures record ne permettent pas aux humains de s’y adapter.
Ces conditions climatiques extrêmes ne concernent désormais pas une région spécifique du globe, mais s’étendent à d’autres régions, notamment à celles connues pour être habituellement froides, précisent les experts dans les colonnes du journal britannique. La semaine dernière, les autorités suédoises ont lancé un appel pressant et inhabituel, pour une mobilisation internationale en vue de l’aider à faire face à une vague inédite d’incendies de forêts qui se sont propagés pour atteindre l’ensemble des territoires du pays. Au Japon, souligne encore le journal, le mercure a frôlé la barre des 40 degrés, ce qui a contraint les autorités à appeler la population à la vigilance après la mort de 30 personnes alors que des milliers de personnes ont bénéficié d’une prise en charge médicale pour des raisons liées à la chaleur. En Californie, l’utilisation excessive de la climatisation, en raison d’une chaleur étouffante qui s’est abattue sur l’ensemble des régions de l’Etat, a entraîné des perturbations dans l’alimentation en électricité, ajoute The Observer.
L’organisation météorologique mondiale qui n’a pas pu expliquer cette vague de chaleur qui a frappé plusieurs régions du globe, s’est contentée de relever que cette nouvelle donne est en contradiction flagrante avec un phénomène cyclique mondial, connu sous le nom de La Nina, qui est généralement associé à une baisse de la température. Ceci rend très difficile l’explication des températures enregistrées la semaine écoulée par la station météorologique à Ouargla, qui ont atteint 51,3 degrés Celsius le 5 juillet dernier, soit le niveau le plus élevée enregistré en Afrique ces derniers jours.
S. L.-S.
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