Mouvement Mouwatana : réponse à Mohamed-Salah Bouteboula
Par Hamid R. – Quelle bouillabaisse de taverne ! Quelle indigence ! Cet individu, qui semble porter son titre de géographe comme un badge d’intelligence et de fierté, formule-t-il une seule critique intelligente et fondée, une seule proposition constructive, une seule alternative ? Que nenni ! Avec un tel individu comme professeur de géographie, je préférerai envoyer mes enfants faire leurs classes chez Djeha. Avec lui, au moins ils pourront rigoler !
Son texte est une litanie burlesque d’invectives gratuites et infantiles qu’on a peine à expliquer puisque cet individu est inconnu de la sphère académique, associative et politique – à moins de considérer qu’il a probablement omis de prendre son médicament matinal, ce qui constituerait un début de réponse.
Faisons un décompte des épithètes utilisées et résumons : ces gens seraient donc, selon notre géographe national : de faux intellectuels, des nullités, des opportunistes, des babillards, de faux démocrates, des vaniteux, des incultes, des stagiaires politiques, des idéalistes mesquins (sic), des personnes bêtes, des apprentis sorciers et même – tenez-vous bien – des éclectiques (re-sic), un substantif qui, dans la bouche de cet individu, est supposé être une immense insulte mais dont il ne saisit manifestement pas du tout le sens. Avec ce simple mot, nous avons déjà une idée précise du gabarit intellectuel de ce prosateur.
On peut très bien ne pas partager les idées politiques de Benbitour pour ne citer que lui, mais écrire qu’il est un nullard, un inculte ou un opportuniste alors qu’il détient un PhD en économie de l’université de Montréal et qu’il a démissionné de lui-même de son poste de Premier ministre, il faut vraiment être foncièrement malhonnête ou avoir une prédilection innée pour le barbotage dans les marécages pour oser le faire.
Plus grave encore, après avoir déversé sa logorrhée maladive sur ces personnes, non pas à propos de leurs idées ou de leur programme politique mais exclusivement sur leurs personnes et sur ce qu’elles sont, ce géographe de bande dessinée se permet l’outrecuidance de les accuser d’avoir «recours aux arguments ad hominem et ad persona». Rien que ça ! On a peine à croire à une telle crétinerie !
H. R.
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