Noureddine Bedoui fortement pressenti pour succéder à Ahmed Ouyahia
Par R. Mahmoudi – Après quelques semaines de «trêve», occupés par l’avalanche de décisions de changement ayant touché les différents corps de sécurité, les regards se tournent à nouveau vers l’actuel gouvernement, qu’on a essayé d’enterrer trop vite, et dont le sort semble toutefois dépendre des «rééquilibrages» apportés par le mouvement en cours.
Selon des sources concordantes, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, mènerait aujourd’hui une lutte de survie, à un moment où les différents départements de son cabinet peinent à «redresser la barre» face à une accumulation de crises et de problèmes que vit le pays dans divers domaines. La résurgence de l’épidémie de choléra à quelques jours de la rentrée scolaire semble avoir porté le coup de grâce à un Exécutif qui, depuis au moins cinq mois, paraissait gérer les affaires courantes.
C’est dans ce contexte que le nom de Noureddine Bedoui, le ministre de l’Intérieur, est de nouveau cité avec insistance pour succéder à Ahmed Ouyahia.
D’après les mêmes sources, Noureddine Bedoui aurait été à deux reprises depuis le début de cet été à la résidence présidentielle de Zéralda où il aurait été reçu par les conseillers les plus proches du chef de l’Etat. Ces sources croient savoir que ces deux rencontres auraient servi à «sonder les intentions et les capacités de Bedoui à prendre en mains les destinées du gouvernement».
Or, pour l’instant, Ahmed Ouyahia ne donne aucun signe de fléchissement, même si ses apparitions publiques sont de plus en plus rares, signe que sa «marge de manœuvre» s’est, effectivement, rétrécie avec tout ce que cela peut induire comme effets sur l’action de coordination entre les différents départements mais, aussi, sur la communication officielle qui en a sérieusement pâti.
R. M.
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