Bariza Khiari : une Franco-algérienne au service de Mohammed VI
Par Karim B. – L’ex-sénatrice franco-algérienne de Paris dans le groupe socialiste, Bariza Khiari, roule ouvertement pour le Makhzen. Membre du groupe sénatorial d’amitié France-Maroc, elle se sert d’une fondation qu’elle a créée fin 2017 avec le lobbyiste pro-marocain Gilles Pargneaux pour «influencer l’Union européenne», révèle Maghreb Confidentiel.
En effet, la fondation EuroMedA «tiendra sa première conférence au Parlement européen le 4 septembre en partenariat avec l’OCP Policy Center, le think-tank d’OCP», l’Office chérifien des phosphates, rapporte le site qui précise que la conférence portera sur les relations Europe-Méditerranée-Afrique.
Maghreb Confidentiel note que l’organisation à laquelle appartient Bariza Khiari a été cofondée par Alain Berger, «ex-lobbyiste de Rabat pour l’accord de pêche Maroc-UE au sein de Hill & Knowlton», et que cette fondation compte dans ses rangs «deux figures du Sahara marocain», à savoir «l’ex-patron du PAM (Parti authenticité et modernité, ndlr), Mohamed Cheikh Biadillah, et la secrétaire d’Etat à l’agriculture Mbarka Bouaïda».
Selon Maghreb Confidentiel, cette conférence a été organisée pour influencer le vote par eurodéputés de la mouture révisée de l’accord de pêche.
Bariza Khiari, citée par les médias français en 2012 dans une affaire de népotisme impliquant son fils, squatte le festival de Fès et toutes les activités du soufisme contre l’Algérie et au bénéfice du Maroc. Le président français, Emmanuel Macron, l’utilise, par ailleurs, dans le cadre de la promotion de la diplomatie culturelle de la France et du Maroc.
K. B.
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