Issad Rebrab réagit : «Ça ne m’intéresse pas d’être Président !»
Par Sadek Sahraoui – Le richissime homme d’affaires, Issad Rebrab, a démenti aujourd’hui au micro de la télévision Echourouk les rumeurs évoquant son intention de se porter candidat à la présidentielle d’avril 2019. «Je n’ai aucune ambition politique. Je suis un créateur de projets et ma seule ambition est d’apporter ma contribution au développement de l’Algérie», a indiqué le patron du groupe Cevital en réponse à une question d’Echorouk TV sur la prochaine échéance électorale. Il a insisté également sur l’idée qu’il était «plus utile à la nation dans le secteur de la création de richesses et d’emplois».
De nombreux sites internet, citant des sources bien informées, ont soutenu ses dernières semaines l’idée qu’Issad Rebrab était décidé à faire son entrée en politique et à tenter sa chance à l’élection présidentielle prévue de se dérouler au printemps prochain. Dans la foulée, de nombreuses pages facebook appelant le milliardaire algérien à se porter candidats ont vu le jour, ce qui a donné un semblant de crédit aux informations lui ayant prêté des ambitions politiques.
Et ces informations sont le plus souvent intéressées et distillées à partir de l’étranger dans l’intention de nuire à l’Algérie et à l’homme d’affaires. C’est certainement la raison pour laquelle Rebrab a décidé de tordre le cou une fois pour toutes à la rumeur. Certains sites proches du Makhzen ont même cru savoir que «plusieurs de ses proches lui ont conseillé officiellement de retirer les formulaires de candidature à l’élection présidentielle de 2019 pour exercer un intense pressing sur le régime algérien, dans le but de le contraindre de suspendre sa machine offensive contre l’empire Cevital».
Un média très connu pour appartenir aux services spéciaux marocains a même publié un article dernièrement écrit par l’une de leur taupe à Alger défendant l’idée qu’«une candidature de Rebrab risquerait de créer une situation politique inédite en Algérie : un industriel populaire qui défie le régime».
En faisant aujourd’hui une mise au point sur la question de sa participation à la prochaine présidentielle, Issad Rebrab a assurément fait échec à une tentative d’intoxication à grande échelle de l’opinion publique algérienne.
S. S.
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