Mohamed Aïssa : «L’Algérie, une école internationale de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme»
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé lundi que l’Algérie était désormais «une école internationale de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme» et qu’elle œuvrait, à présent, à la protection et à la préservation des jeunes qui n’ont pas connu ce fléau. «Aujourd’hui, l’Algérie est exportatrice de modus operandi en matière de lutte contre l’extrémisme et en matière de formation des Imams dans ce domaine, à travers la coopération avec de nombreux pays d’Europe, d’Amérique, d’Afrique et d’Asie», a soutenu Aïssa lors du Forum de la Radio nationale.
Soulignant les efforts de son secteur, en coopération avec celui de la Communication, pour contrecarrer le discours de l’extrémisme et du radicalisme en vue d’empêcher l’émergence de différends d’ordre confessionnel dans la société algérienne, le ministre a fait état de «l’exclusion, depuis 2015, de plusieurs Imams qui exploitaient les Mihrab pour propager le discours de la haine et de la discorde».
«L’Algérie, qui en a fini avec la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, s’attelle à présent à l’assèchement de ses sources et à la protection contre ses dangers, tout en combattant les dérives sectaires», a-t-il indiqué, soulignant que le terrorisme n’a aucun lien avec l’Islam, mais que ses causes sont d’ordre social, économique, psychologique et idéologique.
Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses a annoncé des ateliers pour débattre du référent religieux national afin, a-t-il dit, «de démontrer que l’Algérie est en droit de revenir au modèle religieux de ses aïeux, un modèle de modération et de juste milieu».
R. N.
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