Ni soutien du Président ni appel de Tayeb Belaïz : Saïd Bouhadja ment !
Par Karim B. – Derrière ses allures théâtrales de responsable irréprochable, le président de l’APN cache un jeu malsain. Sordide manipulateur politicien, Saïd Bouhadja a mené tout le monde en bateau, affirmant une chose aux uns et son contraire aux autres. Algeriepatriotique avait, dès l’éclatement de la crise à l’Assemblée populaire nationale, relevé le flou qui entourait l’annonce de la démission de ce membre du FLN voué aux gémonies par le secrétaire général du parti, Djamel Ould-Abbès, qui veut sa tête.
Il s’est avéré, suite à des vérifications effectuées par nos soins après l’information qui nous avait été révélée par des sources généralement bien informées, que le prétendu appel que Saïd Bouhadja aurait reçu du conseiller du président Bouteflika, Tayeb Belaïz, n’est que pure affabulation. De même que le pseudo-soutien dont il bénéficierait de la part du chef de l’Etat, seul habilité, selon lui, à le démissionner.
Pourtant, et contrairement à ce que Saïd Bouhadja laisse entendre à travers plusieurs canaux, son sort est bel et bien scellé et son départ forcé n’est qu’une question de temps. Le temps, justement, pour lui, de négocier une sortie assortie d’avantages matériels, à savoir le versement d’indemnités, le maintien de son salaire et de sa résidence de fonction qu’il ne désire surtout pas libérer après son éjection du perchoir. Tout n’est qu’une question d’intérêts bassement matériels donc. Dans le bras de fer qu’il a engagé avec ses adversaires politiques, le président de l’APN – pour combien de temps encore ? – n’est motivé par aucune préoccupation nationale, allant jusqu’à mettre en péril le fonctionnement de l’instance législative au point que le président de la République pourrait être contraint de la dissoudre pour éviter une grave crise institutionnelle.
La fin de Saïd Bouhadja à la tête de l’APN est une question d’heures. Ses louvoiements et ses manœuvres ne font que retarder une issue inexorable et envenimer une situation déjà compliquée.
K. B.
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