La maison où est né le président Bouteflika à Oujda ne sera pas démolie
Par Kamel M. – Finalement, la maison où est né le président Bouteflika à Oujda, dans l’extrême-est du Maroc, ne sera pas démolie. C’est ce qu’annoncent des médias marocains qui se réfèrent à des sources officielles locales. «Certains biens immobiliers de la famille du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, à Oujda, vont subir une transformation partielle, mais ne seront ni démolis ni expropriés», rapportent ces médias.
«Dans le cas d’un édifice menaçant ruine, le propriétaire doit procéder aux mesures d’urgence nécessaires pour éviter le risque d’un effondrement. Il est obligé d’entretenir, rénover et réhabiliter son immeuble pour assurer sa durabilité et garantir la sécurité des voisins. Or, dans le cas de cette maison (de la famille du président Bouteflika, ndlr), aucun héritier ne s’est présenté pour la réparer», soulignent les médias marocains qui avaient indiqué auparavant que ladite maison allait être détruite. Mais la mairie d’Oujda et les plus hautes autorités du pays semblent avoir voulu éviter un incident diplomatique avec l’Algérie.
Selon les médias marocains toujours, les autorités municipales d’Oujda vont «démolir une partie de la maison et élever un mur de clôture» comme «elles l’ont fait avec des centaines de maisons de l’ancienne médina dans le cadre du programme de réhabilitation et de la mise à niveau des quartiers menaçant ruine».
«Avant de procéder à cette destruction ciblée de la maison, le président de la commune d’Oujda a tenu une réunion avec le consul algérien à Oujda pour l’aviser de la décision municipale, étant donné que ce bien appartient à des Algériens», relève le journal marocain L’Economiste.
Des Marocains d’Oujda ont proposé que la maison où le président Bouteflika a vu le jour soit transformée en musée «pour la mémoire commune des résistants algéro-marocains», indique-t-on.
Pour rappel, le site d’information pro-marocain Maghreb Intelligence avait annoncé récemment que les autorités marocaines avaient donné leur aval pour la «destruction de la maison qui a vu naître et grandir le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, et ses frères» à Oujda.
K. M.
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