Constance algérienne
Par Akram Chorfi – La politique internationale de l’Algérie, pour dérangeante qu’elle soit par sa tendance à se situer en porte-à-faux par rapport à la notion de justice internationale imposée par les Etats-Unis et ses satellites occidentaux dans la gestion des grands dossiers géostratégiques du XXIe siècle, n’en demeure pas moins une politique transparente et constante.
Cette politique, fait unique au monde, repose sur des principes qui sont conformes à la morale universelle immuable, de telle sorte que tout pays qui s’intéresse à la position algérienne sur tel ou tel dossier, peut facilement anticiper celle-ci en revenant aux principes qui guidaient le monde il n’y a pas si longtemps.
La politique internationale algérienne est tout simplement manichéenne, attachée à la différence qui existe entre le bien et le mal, et se situant constamment du bon côté, n’en déplaise à ceux qui monnaient leurs positions qu’ils cèdent au plus offrant, jusqu’à ne plus en avoir en bout de marché, bradée qu’elle fut avec leur souveraineté et leur honneur.
Il faut ajouter à cela une réalité incontestable, à savoir la très grande proximité entre les positions internationales de l’Algérie et l’attachement des Algériens aux causes justes et à la vérité, dans un contexte où des nations, affaiblies et avilies, se liguent avec les forts contre les faibles, avec les bourreaux contre les victimes, en dépit de l’éveil de leurs opinions nationales.
Même la citoyenneté occidentale, dans ce contexte où des intérêts occultes guident la politique internationale, est mise à mal et bafouée dans ses opinions et dans ses aspirations à la justice quand il s’agit de contrecarrer les projets hégémonistes, quand elle n’est pas complètement aveuglée par des médias aux ordres, absolument cyniques, incapables, désormais, de se mettre du côté de la vérité par déformation professionnelle, même si on leur en donnait l’ordre.
C’est en cela et pour cela que l’Algérie, en la matière, malgré toutes les carences internes, n’a de leçon à recevoir d’aucun autre Etat. Car ce monde qui a choisi la loi du plus fort aux dépens de tous les principes, est sûr d’avoir en l’Algérie et dans les Algériens un bastion de la justice et de la vérité.
A. C.
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