Messahel : «Le 8 octobre symbolise la victoire sur les forces coloniales criminelles»
Par Lina S. – Le ministre des Affaires étrangères a affirmé, dans un discours prononcé à l’occasion de la Journée de la diplomatie algérienne, que l’Algérie «œuvre sans réserves et en toute honnêteté à la recherche, par la voie du dialogue et la négociation, de solutions pacifiques fondées sur la légalité internationale, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et le respect de l’unité, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de la cohésion nationales des Etats». C’est cette volonté qui anime la diplomatie algérienne «en permanence et guide ses efforts soutenus en faveur du retour rapide de la paix, la sécurité et la stabilité au Mali et en Libye», a souligné Abdelkader Messahel. Il a ajouté que «la paix, la stabilité et une coopération économique et commerciale fondée sur le respect mutuel, l’équilibre des avantages et la solidarité dans notre voisinage immédiat, comme dans nos espaces d’appartenance arabe, africain et méditerranéen, ainsi qu’à l’échelle globale, sont aussi des objectifs essentiels de la politique extérieure et de l’action diplomatique algériennes».
Cette politique extérieure, a encore précisé le ministre des Affaires étrangères, «se déploie dans un voisinage géopolitique caractérisé par la multiplication de divers défis», en citant «l’aggravation de la menace terroriste et une instabilité endémique dans cet environnement, lesquelles contribuent au développement de nombreux fléaux tels que la migration illégale, le crime organisé transnational ou encore le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains».
Pour le ministre, le 8 octobre, jour de l’adhésion de l’Algérie aux Nations unies, «symbolise aux yeux du peuple algérien et des autres peuples épris de paix et de justice, la victoire commune sur les forces rétrogrades et criminelles partisanes de la domination coloniale, de l’oppression des peuples et du déni de leurs droits inaliénables à disposer d’eux-mêmes et à vivre librement». «Ce jour, a-t-il fait remarquer, représente, tout autant, un hommage solennel rendu par la communauté des nations indépendantes à nos valeureux martyrs tombés au champ d’honneur sur l’autel de la liberté et de la justice pour leur propre peuple mais aussi pour tous les autres peuples souffrant encore du joug colonial».
L. S.
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