La révision de la loi sur les hydrocarbures «arrive à sa fin»
La révision de la loi sur les hydrocarbures «arrive à sa fin», a affirmé dimanche à Alger le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
«Quand on élabore une loi, on a toujours des difficultés pour la faire aboutir. Il vaut mieux que la phase de son élaboration dure pour qu’on puisse étudier tous les risques. Maintenant, on a introduit l’exploitation off-shore et le non conventionnel. Actuellement, on arrive à la fin de la révision de la loi sur les hydrocarbures», a indiqué Guitouni lors d’une conférence-débat tenue à l’issue de l’inauguration du nouveau siège de l’Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (ALNAFT).
Le ministre a relevé que depuis l’amorce, en juin 2014, de la baisse des cours du pétrole passés de 140 dollars jusqu’à atteindre 29 dollars, une dizaine de pays producteurs de pétrole ont déjà procédé à la révision de leurs lois respectives sur les hydrocarbures.
Dans ce sens, a-t-il poursuivi, l’Algérie fait de même afin de s’adapter aux changements géopolitiques enregistrés : «On ne peut pas (continuer à) appliquer la loi en vigueur alors que les cours se sont dramatiquement effondrés» depuis juin 2014.
Ainsi, pour plus d’attractivité, l’Etat a décidé de revoir le texte en vigueur, et ce, en introduisant beaucoup de «souplesse» à l’effet d’attirer davantage les investisseurs étrangers, selon le ministre.
Pour Guitouni, l’Algérie est aujourd’hui décidée à poursuivre ses projets d’investissements notamment en partenariat avec les étrangers : «il faut reconstituer les réserves du pays. Et la seule façon pour y arriver, est de lancer des investissements avec le partenaire étranger. Sonatrach seule ne peut y arriver. Les investissements sont très grands et le risque est d’autant plus grand».
«On va reconstituer les réserves du pays, d’autant que l’Algérie s’oriente aujourd’hui vers la diversification du bouquet énergétique», a-t-il avancé.
Mettant en exergue l’importance de la révision de ce texte, Guitouni a souligné que la prochaine loi devra être «bénéfique» pour le pays et sera en adéquation avec les changements qui caractérisent aujourd’hui le marché international.
R. E.
Comment (8)