Aïcha Kassoul lauréate du prix Escale littéraire 2018
L’écrivaine algérienne Aïcha Kassoul a remporté jeudi à Alger le prix Escale littéraire pour son roman La Colombe de Kant. Cette distinction est décernée à des auteurs algériens édités en Algérie.
Paru en 2017 aux éditions Casbah, le roman La Colombe de Kant est une fiction à travers laquelle la romancière porte un regard sur l’histoire de l’Algérie indépendante.
Le jury, composé d’écrivains et de journalistes algériens et français, a également distingué du prix honorifique Coup de cœur les romans 1994 (2018, éd. Barzakh) de Adlène Meddi et Le Soleil n’était pas obligé (2017 éd. Hibr) de Saâd Khiari.
Organisé depuis 2013, le prix Escale littéraire met en lumière les œuvres littéraires de langue française d’auteurs algériens éditées en Algérie. Depuis sa création en 2013 par la chaîne hôtelière française Sofitel, Escale littéraire a consacré Le Remonteur d’horloge de Habib Ayoub, Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud, Le châle de Zeineb de Leïla Hamoutène et Pluies d’or de Mohamed Sari.
La lauréate, qui concourait parmi cinq auteurs francophones finalistes à la 5e édition de ce prix qui a mis en lice des romans édités entre juillet 2017 et juillet 2018, a reçu lors d’une cérémonie au Sofitel d’Alger une distinction d’une valeur de 300 000 DA. Décernée en l’absence de la lauréate, représentée par son éditeur, cette distinction offre également à Aïcha Kassoul la possibilité de participer au Maghreb des livres, une rencontre littéraire annuelle organisée à Paris par l’association française Coup de soleil.
Pôv’ cheveux de Lynda Chouiten, Le Soleil n’était pas obligé de Saâd Khiari, Le Temps de mourirde Saïd Oussad et Promesse de bandit de Ahmed Gasmia étaient en lice pour le prix Escale littéraire 2018.
R. C.
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