Bouhadja : «J’ai remis un rapport au Président et j’attends sa réponse»

Saïd Bouhadja
Saïd Bouhadja. D. R.

Par Hani Abdi – Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, contesté par les députés de la majorité parlementaire, affirme avoir adressé un rapport sur ce qui se passe au palais Zighout Youcef.

«Je ne suis pas un insurgé. J’ai adressé un rapport au président du parti et de la République, et j’attends sa réponse», déclare Saïd Bouhadja au journal Liberté. Le président de l’APN dit qu’il est prêt à démissionner si le président de la République lui demande de le faire. «C’est lui qui m’a proposé à ce poste. S’il me demande de partir, je quitte mon poste. S’il me demande de rester je reste», précise M.Bouhadja, pour lequel il n’existe aucune crise à l’APN. «J’estime qu’il n’y a aucun problème à l’APN, vu que ce qui s’est passé, ce matin, a été décidé à l’extérieur de l’Assemblée. J’ignore encore les raisons véritables de ce comportement, mais chose est sûre : ces agissements sont immoraux et portent atteinte à l’image de l’APN à l’intérieur comme à l’extérieur du pays», dénonce M.Bouhadja dans ses déclarations au même journal.

Saïd Bouhadja ne s’est pas rendu à son bureau ce matin, suite au sit-in organisés par des députés protestataires, décidés à l’empêcher d’accéder au palais Zighout Youcef. Saïd Bouhadja refuse cependant de céder à cette pression et conditionne toujours sa démission à un appel du président Bouteflika.

Ce matin, le portail d’accès principal de l’APN a été cadenassé par les députés protestataires. C’est la nouvelle étape de cette crise qui secoue l’APN depuis maintenant une vingtaine de jours. Le recours à la force intervient après de multiples appels et mises en garde adressés à la fois par les groupes parlementaires de la majorité présidentielle et les responsables des partis au pouvoir, le FLN et le RND en l’occurrence. Le feuilleton de cette crise risque de durer !

H. A. 

Comment (27)

    Anonyme
    19 octobre 2018 - 15 h 05 min

    L’attente risque d’être éternelle.

    Anonyme
    18 octobre 2018 - 13 h 50 min

    Tous ces anciens du FLN nous prennent pour des attardés mentaux!!!
    De quel président se prévalent t ils? Celui qui est maintenu en vie artificiellement juste pour qu ils continuent à pomper l Algérie?
    Ce FLN et son système nous sortent par le nez,à quand la vraie indépendance de l Algérie ?
    Mettons le au Musée et laissons notre pays prendre vraiment son envol avec sa jeunesse !!!

    benchikh
    17 octobre 2018 - 21 h 36 min

    La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent .Albert Einstein

    Anonyme
    17 octobre 2018 - 16 h 52 min

    La nuit risque d’être très longue et l’attente fatigante. Prépare du thé le cauchemar continue

    les députés Hyénes
    17 octobre 2018 - 13 h 26 min

    la présidence devrait savoir que ces députés frondeurs ne sont en réalité que des chkaristes à la solde du chef de la meute (ould ab..) et qu’ils ne sont présents à l’apn UNIQUEMENT pour defendre leurs acquis (magasins , terrains , avantages sociaux , vehicules de fonction…etc etc etc et sans oublier le salaire mirobolant qu’ils ne méritent surtout pas .!!!

    Bas Les Masques
    16 octobre 2018 - 23 h 24 min

    Bouhadja a expliqué à la presse qu’il a adressé un rapport à Bouteflika, non pas en tant que président de la république, mais en tant que président du FLN.
    D’après lui,il s’agirait dune petite bande de députés hors- la- loi
    (dixit Bouhadja) qui auraient cadenassé l’APN,et non pas la majorité.
    Lucide,et bien informé sur les textes législatifs, Bouhadja reste droit dans ses bottes,sachant qu’il ne peut être destitué de son poste jusqu’à la fin de son mandat..
    Contrairement à Ould Abbés le guignol inculte et hystérique qui vient de menacer Bouhadja de prendre des armes contre lui( vidéo YouTube), Bouhadja démontre à tous ses antagonistes que le vieux moudjahid jouit d’une grande sagacité et de grandes capacités psychologiques qui lui permettant de répondre à tous les coups bas fomentés contre lui.
    Il semble que les véritables. moudjahidines de Biskra,et de toute la région Est s’insurgent contre les pratiques viles de Ould Abbés à l’encontre de Bouhadja,et contre les faux moudjahidines à la botte de Ould Abbés.
    Il est fort probable que la présidence ait décidé de lâcher Ould Abbés, tout en observant jusqu’où ,sa cupidité et celles de ses députés hors-la- loi pourrait pousser leur zèle, en mettant à profit l’immunité parlementaire dont ils jouissent.
    La présidence ne peut pas se permettre d’être discréditée par tout un peuple en un moment aussi crucial,au détriment d’une bande se voyous instrumentalisés par un vulgaire clown que le peuple vomit.
    Étant complice de tous ces faits, il n’est pas exclu que Ouyahia soit lâché aussi. Celui-ci,en sa qualité de P.M n’a rien fait pour calmer le jeu,et raisonner la faune parlementaire en folie. Fidèle à son impassible hypocrisie,Il a feint d’ignorer toute existence de crise au sein de l’APN.
    Il doit certainement nourrir une jalousie profonde à l’encontre de Bouhadja, qui,en cas de vacance de pouvoir, serait habilité à assumer la fonction de président par intérim pour une période transitoire de 3 mois ( 90 jours).

    Anonyme
    16 octobre 2018 - 21 h 31 min

    « Aux ordres jusqu’au bout » !
    C’est le mot d’ordre qui semble animer les deux groupes de marionnettes de « lapé ène » (car elle ne mérite pas le sigle d’assemblée populaire nationale) qui se déchirent comme des chiffonniers.
    Tous les deux se revendiquent de Fakhamatouhoum…qui semble leur dire
    « foutez-moi la paix », « taklou badhkoum », « Akhtiw rassi »….

      nov
      17 octobre 2018 - 10 h 08 min

      Très bonne analyse, Bas les masques .merci.

    Nasser
    16 octobre 2018 - 20 h 50 min

    C’est le Président qui décide de la dissolution ou non de l’APN…selon ses analyses en fonction de la loi, des intérêts du peuple et la continuité des institutions! S’il y a blocage c’est au Président de juger! En plus, il n’est pas prévu dans la Constitution de démission du président de l’APN. C’est un coup de force des députés!
    M Bouhadja a donc raison et la loi est de son coté!
    Il ne doit donc pas démissionnez pas!
    Comment expliquer qu’il est plus difficile de « déboulonner » des députés ayant commis des crimes que de faire démissionner un Président d’APN par pétition pour le « crime » d’avoir limogé son SG? (qui est dans ses prérogatives de Président! …….
    A la Place de M. Bouhadja je resterai Président jusqu’à pousser à la dissolution de l’APN, ce qui serait un acte salutaire que souhaitent les algériens, surtout pour cette APN est connue pour ses éléments corrompus, ignorants, des « béni oui oui » et amateurs de de la « chekara » ……

      Hassanovic
      17 octobre 2018 - 0 h 40 min

      « le président qui décide »…. « la république le permet » sa fait nous on vit dans les lois de la république ? Nous on a un président ? Ya weddi arrêtez vos fantasmes. Madame Dalila elle mange bien se soigne bien épargne très bien.. Madame Dalila c au pluriel biensur… L’essentiel on veut pas d’une autre guerre civile on veut pas de morts.. Rebbi yastarna. Mangez L’Algérie mangez le pétrole faites vos magouilles faite semblant vous aimer ce pays et soyez fier quand vous voyager de dire aux français que notre pays est 10 fois mieux tout en cachant les faits divers de leur journaux concernant les harragas. Merci au revoir

    Widor
    16 octobre 2018 - 19 h 30 min

    Le commis le plus discipliné de la planète;si le président me demande de partir,je partirais, quel président;par qui a été élu;par un huitième de la population acheter par le FLN;c’est bien honteux de se moquer d’un peuple qui a souffert de la colonisation barbare et des partis de terroristes crées par le FLN-RND

    anti khafafich
    16 octobre 2018 - 18 h 58 min

    et a quoi peut on s’attendre de la majorite de ces soi disant élus du peuple a part le verrouillage?? ils sont eux mêmes bloqués politiquement, scientifiquement, socialement, moralement et la liste peut s’étaler sans problème. Par contre quand il s’agit de l’opportunisme, du « profitage » et de la Chkara, ils sont ouverts (open minded), décontractés, zen…..
    Je lance ici un appel solennel aux autorités : vous voulez clore définitivement ce dossier et dans l’art et intérêt de la nation ? si oui, alors que la fonction de DÉPUTÉ devienne volontaire, c’est a dire sans paye a part des tickets restaurants du gargotier le plus proche (une loubia + une baguette de pain + 2 ou 3 petites rondelles de Kafta et un jus de citron façon algérienne de l’ouest, c’est a dire « ecitron » qu’on boit avec el karan (el hami, karantita, garantita, karantika….). de plus, que font ils a part lever la main yarham waldikoum ?

    BIG-MASTER
    16 octobre 2018 - 18 h 25 min

    Le feuilleton persiste, en attendant de préparer le feuilleton qui va le remplacer … on est vraiment dans une galerie qu’on cherche sans cesse à l’amuser … Pauvre Algérie

    fatigué
    16 octobre 2018 - 18 h 22 min

    Moi j’aurais interpellé le procureur de la république pour lui demander de se saisir de cette histoire de cadenas et lui demander d’envoyer la police accompagnée d’un serrurier pour ouvrir la porte de l’apn par la force de la loi.
    Bon, il se trouve que ce n’est pas moi le président de l’anp et c’est tant mieux.

      Damane
      17 octobre 2018 - 14 h 35 min

      Une bande de voyous dans une institution de la république.

    zigzag
    16 octobre 2018 - 17 h 29 min

    Ces « dépités » sont une bande de voyous , ni plus, ni moins. Ils ne représentent surement pas le peuple qui ne se reconnait pas en eux.

    Gatt M'digouti
    16 octobre 2018 - 17 h 08 min

    Il ne faut pas confondre président et présidence. Le premier ne peut ni intervenir ni prétendre à un cinquième mandat du fait qu’il est complétement déconnecté de réalité et de ce qu’on décide en son nom et là, Bajolet a porté l’estocade.
    Le clan présidentiel sachant pertinemment que le président sera d’ici peu OUT, que Bensalah ne peut assumer l’intérim du moment que c’est un naturalisé Algérien et en même temps très malade, ne peut concevoir l’idée que l’intérim soit assuré par Bouhadja un proche de l’ANP.
    Pendant ce temps, les islamistes attendent leur heure et le peuple est passif !
    Tout compte fait et qu’Allah me pardonne, nos ancêtres se sont sacrifiés pour rien ou du moins, au grand jamais, n’imaginaient ce que leur sacrifice allait générer.

    Bled Mickey
    16 octobre 2018 - 17 h 05 min

    Qu’attend le peuple pour venir en masse très nombreux pour scandés non au putsch organiser par les ((députés)) putschistes sous le commandement de leurs chef djamel ould-abès .
    Il faut dissoudre le parlement et éliree de nouveaux députés.
    Et tout ceux qui ont fomentés un coup d’état constitutionnel doivent être assignées en justice pour atteinte à la sécurité nationale par des méthodes de mafia.
    Si le président ne fait rien pour remédier à cette mascarade, c’est que le chef de l’état est l’instigateur de ce plan machiavélique qui en dira beaucoup par qui les commandes de l’état sont mises.
    En tout cas ce qui se passe aujourd’hui au niveaux des institutions étatiques en algérie est révélateur à plus d’un titre.
    Que l’ont ne vienne surtout pas dire que le président de la République ne peut pas faire cesser ce cinéma de bas étage.

      Anonyme
      16 octobre 2018 - 17 h 28 min

      Donc les harkis n’avaient pas tort, c’étaient des visionnaires.

        damane
        17 octobre 2018 - 14 h 32 min

        Bien sure que oui. Même les P.N le savaient.

    Anonyme
    16 octobre 2018 - 16 h 52 min

    il me semble que le président a déjà répondu il te suffit de jeter on coup d œil sue ce quotidien,
    ,,, Une source informée : «Bouteflika ne va pas intervenir dans la crise de l’APN»

    Abou Stroff
    16 octobre 2018 - 16 h 47 min

    «C’est lui qui m’a proposé à ce poste. S’il me demande de partir, je quitte mon poste. S’il me demande de rester je reste» dixit bouhadja.
    et moua, qui croyais naïvement que bouhadja avait été élu par ses pairs! je tombe vraiment des nues.

      Karamazov
      16 octobre 2018 - 17 h 21 min

      Vel3id 3evdeslam notre tenor des industries industrialisantes de jadis, pourfendeur des hizbfrancistes a été interrogé par un journaliste za3ma futé qui osait la question quand il a été parmyi ministre( 92/93 ?).

      « Bessah enta larmi lidjabtek » lui envoya le djarnaniste téméraire.
      – « larmi litdjibna ga3 », lui rétorqua Vel3id. Et toua qui te demandes c’est kikifé les rois.

        Abou Stroff
        17 octobre 2018 - 9 h 48 min

        en effet, je me souviens aussi que lorsque kafi, président du hce, a voulu dégommer Vel3id 3evdeslam, ce dernier lui répondit qu’ils étaient tous « nommés » par l’armée et que c’était à elle et à elle seule de dégommer qui elle voulait.
        moralité de l’histoire: on n’est rien si on n’a pas une casquette derrière soi.

      Anonyme
      16 octobre 2018 - 18 h 10 min

      CES DIPITIS N ON JAMAIS ÉTÉ ÉLUS § PAR LA FRAUDE ET COOPTES CES DIPITIS ÉTAIENT FACE A UNE ABSTENTION MASSIVE DE 90/00 DU DU PEUPLE ALGERIEN § ILS NE REPRÉSENTENT QUE LEUR PROPRE PERSONNE ET ENCORE §

      Zaatar
      17 octobre 2018 - 8 h 03 min

      @Abou Stroff,

      allons donc l’ami, tu crois donc au père noël à ce point? tu pensais vraiment qu’il a été élu par ses pairs? L’ascenseur intersidéral ne t’a pas suffit pour comprendre? Et qui est à ton avis l’architecte des des trous noirs, des pulsars, des étoiles à neutrons, des supernovaes et des rayons gamma de notre cosmos et de notre microcosme à l’APN? allons l’ami ressaisit toi.

        Abou Stroff
        17 octobre 2018 - 14 h 07 min

        il fallait me lire au second degré mon cher Zaatar. crois tu que je sois né de la dernière pluie?

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