Ces raisons qui poussent les imams en colère à basculer dans l’intégrisme

imams
Djelloul Hadjimi, secrétaire général de la coordination des imams. New Press

Par R. Mahmoudi – A bout de nerfs depuis quelques mois, à cause des agressions dont ils sont la cible, résultat de la montée des courants intégristes dans les mosquées, les imams s’en prennent au ministère de tutelle qu’ils accusent de les avoir livrés à leur sort.

Aujourd’hui, ils ne savent plus à quel saint se vouer. Au rythme où vont les choses, les plus vulnérables d’entre eux peuvent être récupérés par ces mêmes milieux qui cherchent à s’emparer des mosquées et des comités religieux et face auxquels les autorités semblent comme impuissantes.

C’est le constat que l’on peut tirer du regroupement des imams organisés vendredi à Alger. Secoués par le meurtre d’un muezzin mercredi passé à Laghouat, les fonctionnaires des affaires religieuses tirent la sonnette d’alarme et interpellent directement le président de la République pour venir à leur secours. Ils ne croient plus aux promesses du ministre Mohamed Aïssa, qui donnait pourtant l’air de se battre courageusement contre l’intrusion des salafistes dans les lieux de culte gérés par son département, en prenant même une batterie de mesures fortes pour empêcher ces extrémistes de faire main basse sur les comités religieux qu’ils utilisent comme un tremplin pour prendre le contrôle des mosquées.

Face aux risques d’agressions auxquels ils sont confrontés, les imams réunis demandent au chef de l’Etat de leur accorder l’«immunité», à l’instar des magistrats ou des parlementaires. Curieusement, c’est un membre de la commission de fatwa au sein du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed-Amine Naceri, qui a formulé, au nom des imams, cette demande adressée au président Bouteflika. Autre preuve que Mohamed Aïssa a perdu toute crédibilité, y compris chez les cadres de son département.

Coïncidant avec la diffusion d’une note officielle interdisant le porte du niqab dans les établissements publics, cette rencontre des imams a été aussi l’occasion pour certains d’entre eux d’exprimer ouvertement leur désapprobation. C’est le cas du président du syndicat des imams, Djelloul Hadjimi, qui demande au gouvernement de «cesser les restrictions contre les libertés individuelles», au motif, selon lui, que «cela risque d’attiser les tensions et semer la discorde dans la société». Prônant ici le discours des islamistes, il demande au gouvernement d’ordonner «l’interdiction des tenues impudiques dans les lieux de travail de la Fonction publique, parce qu’elles contribuent à la dissolution des mœurs».

A lire ces propos, on se rend compte qu’au moins une partie de nos imams a déjà basculé dans l’intégrisme.

R. M.

Comment (43)

    Hakikatoune
    21 octobre 2018 - 10 h 46 min

    Cher compatriote @lan mandragorian 21 octobre 2018 – 8 h 07 min , il n’y a pas un seul internaute ici sur AP qui a dit « qu’il est contre la pratique religieuse de nos grands parents ou arrière grands parents, …. contre le haik de nos mères ou grands mères » , ni même contre la religion musulmane tout court ! La séparation du religieux et du politique ne veut pas dire disparition de la pratique religieuse, ne veut pas dire être contre l’islam! Être contre l’extrémisme religieux, le fondamentalisme et contre l’intolérance religieuse ne veut pas dire être contre l’islam !

    Si tu penses que certains internautes prônent la soumission à Vercingétorix, tu te trompes énormément et ils n’ont pas besoin de te prouver leur patriotisme et leur amour pour leur pays ! Moi je crois que c’est toi qui prône la soumission aux monarques d’Arabie Saoudite et leur doctrine le wahhabisme, la soumission envers les gardiens des lieues saints de l’islam alliés d’Israël, de l’Otan et de Daesh, la soumission envers celui qu’on appelle le …. « Commandant des croyants » ! Et donc, continue de pratiquer ta religion tranquillement et dans la tolérance, et personne ne te dira pourquoi tu es musulman ni te le reprochera, bien au contraire !

    Les idées abordées ici ne sont aucunement une diatribe ou une attaque contre l’islam tolérant algérien qu’il a été pratiqué avant l’apparition, l’avènement de l’islam politique dans notre pays à partir des années 80. On vivait très bien ensemble et dans le respect entre croyants ou non croyants, pratiquants ou non pratiquants. En Algérie, notre pays, même les athées respectent et pratiquent les us, les coutumes, la tradition et la culture musulmane, donc oublie Vercingétorix, s’il te plait, car il concerne la France mais pas l’Algérie ! ! Mes respects d’internaute !

    Lan mandragorian
    21 octobre 2018 - 8 h 07 min

    Que de haine, tant de racisme, tant de xénophobie, de la Haine liquide qui se déverse à flots continus dans cet espace où ce qui ne peut être dit en plublic, se dévoile sous le couvert de l’anonymat.
    La liberté de conscience, la liberté de culte : aux oubliettes.
    Quelques trolls du Makhzen; des évangélistes et une grande partie de laics qui relèvent de certains mouvements qui pronent la soumission à Vercingérorix se sont faufilés pour attiser les flammes de la division.
    Extémisme ?
    Le curseur s’est déplacé, la pratique religieuse de nos grands parents ou arrière grands parents, les barbes de nos ancètres vaillants combattants pour la liberté de notre pays; le haik de nos mères ou grands mères seraient aujourd’hui considérés comme extémistes par une petite classe politiquement orientée laique et libérale qui a pris les commandes des médias soutenus financièrement par des organismes institutionnels internationaux qui pronent leur démocratie qui n’est rien d’autre que de l’impérialisme.
    Les croyants marchent dans la lumière, ils ont confiance en eux- mêmes et regardent sereinement vers l’avenir en s’attelant à élever leurs enfants avec les mêmes principes que ceux qu’ils ont eux mêmes reçus de leurs ancêtres..

    KOURSSA MADMOUNA !
    20 octobre 2018 - 22 h 17 min

    moi je suis arrivé à une conclusion après des années d’observations :
    c’est en général parce-que quelqu’un a échoué dans sa vie professionnelle et éducative , qu’il devient un bon à rien faire ! ( ou religieux en d’autres termes , un mufti qui décide qui pourrait « peut être » le rejoindre au paradis…hahahaha )
    ( comme si que , pour lui c’etait déja acquis !!! waw )
    ces ridicules qui nous gachent la vie !

    Tarass Boulba
    20 octobre 2018 - 20 h 07 min

    @Sekfali 20 octobre 2018 – 15 h 44 min , c’est bien de soulever à chaque fois sans relâche ces questions centrales en rapport avec l’islamisation salafiste progressive en Algérie, avec l’avancée du fondamentalisme islamiste en Algérie, avec l’islam politique et avec la séparation entre religion et politique !

    Certains internautes continuent de tourner autour du pot alors que cette problématique de la manipulation de l’islam à des fins politiques, de la légalisation de partis politique à idéologie islamisme, de la séparation du religieux et du politique n’est toujours pas tranchée ! çà ne sert à rien de … philosopher ou de proposer …. tant que cette problématique reste latente et lancinante ! !!

    Certains internautes auront raison de dire que que tant que ce pouvoir de 62 , ce groupe d’Oujda, ce FLN tendance confrérie des Oulémas d’avant l’indépendance orientée Moyen Orient (Arabie Saoudite, Egypte …) est toujours là, pas de solutions politiques possibles vers une Algérie moderne en phase avec le monde d’aujourd’hui ,…. c’est-à-dire un pays qui doit prendre conscience qu’on est à l’aube du troisième millénaire ! On est en 2018, ya bou guelb, et nous en Algérie on continue de parler de l’an …. 632 !!

    DYHIA-DZ
    20 octobre 2018 - 17 h 35 min

    On dirait qu’on a deux ministères des affaires religieuses ( 2 APN !!)
    Un ministère qui essaie de promouvoir l’islam Algérien et un autre ministère dans l’ombre qui veut imposer le wahhabo-sallafisme en Algérie.
    Ce qui est malheureux, on a l’impression que ces wahhabo-Salafistes sont des intouchables…Protégés par qui?? On peut deviner.

      LeilatElKadr
      20 octobre 2018 - 19 h 09 min

      Enfin la vraie face de Aissa est enfin dévoilée.
      J’ai toujours pensé de lui qu’il était un vrai lanceur de poudre aux yeux.
      Il laisse faire les salafistes intégristes qui font la pluie et le beau temps dans la sphere religieuse de notre pays.Ils laissent les imams intègres défenseurs d’islam ancestral aux mains des integristes tout comme il laissent les enfants algériens aux mains de ces salafistes qu’ils radicalisent dans ces fameuses école coraniques qui échappent à tout controle de l’état (autrement dit de Aissa et Benghebrit).Et comme nos ministres font simplement dans la figuration c’est à dire exécutants des décideurs de l’ombre ,on comprend de cette situation est voulue car bien planifiée.

    Anonyme
    20 octobre 2018 - 17 h 30 min

    Quand je vois des mariages collectifs à GHARDAIA dont les jeunes mariés en tenue des AL-Saoud/Wahhabites, alors je me demande si notre ministère des affaires religieuses n’est pas situé à RIYAD , en Arabie Saoudite.
    Je crois qu’il faut se pencher sur la source des financements de ces mariages collectifs.
    Il faut vérifier d’où vient cette Saddaka ??

    Abou Langi
    20 octobre 2018 - 17 h 26 min

    Il y a le feu au lac waqila. Durant toulta où nos maisons brulaient eux sahmayène, issekhnou, ils se réchauffer, thoura que le feu leur brule les fesses il s’alarme. Sikoum listwa de Djeha izon attendu que le feu lui brûle pour crier au feu.

    Mais avec ces bondieuseries sitojor koumça ! Ils n’ont pas compris que le danger leur vient de l’intérieur. L’arbre a dit un jour à la hache: timfi mal. La hache lui répondu, le manche est de toi.

    Décidément ,ces tangos auront tojor eu une conscience du monde à l’envers !

    larbi
    20 octobre 2018 - 15 h 25 min

    « Ces raisons qui poussent les imams en colère à basculer dans l’intégrisme »

    je vous défie de nous montrer un seul imam qui a basculé de l’autre côté
    Rahoum yaklou fiha bel messek, quelques uns roulent même en 4/4

    LOUCIF
    20 octobre 2018 - 14 h 50 min

    Il est impossible de faire comprendre à des algériens intégristes musulmans, à des algériens islamistes rigoristes , à algériens fondamentalistes islamistes, à des algériens islamistes salafistes que la religion est une affaire personnelle et privée et qu’ils n’ont pas le droit de revendiquer et d’imposer de foprce cette manière d’être à l’ensemble de la société !

    Il est impossible de les convaincre car le pouvoir de 1962 et d’aujourd’hui à autoriser des partis politiques à se créer et se fonder sur l’idéologie religieuse islamique. Il est impossible de les convaincre car l’article 2 de la Constitution dit que l’islam est la religion de l’État. Il est impossible de les convaincre car on apprend le Coran aux élèves dans l’Ecole de la République alors que c’est dans une mosquée ou une zaouiya que çà se fait ce genre d’apprentissage ! Il est impossible de les convaincre car nul part il est écrit ou dit que la politique doit être séparée de la religion et que personne n’a le droit d’utiliser la religion à des fins de prise de pouvoir. Et donc tout est fait pour qu’ils prospèrent et qu’ils s’agrandissent en toute quiétude ! Ils baignent dans des dispositions tellement en leur faveur qu’ils n’ont aucune raison de ne pas prospérer et de prendre le pouvoir un jour ou l’autre ! Tout débat sur cette question n’est que perte de temps tant que ces questions ne sont pas réglées à la base.

      Sekfali
      20 octobre 2018 - 15 h 44 min

      Cher @LOUCIF, vous soulevez là vraie question, le vrai problème ! Tant que notre pays ne règle pas cet aspect relatif à l’affaire de séparation du religieux et du politique, on n’est pas sorti de l’auberge et on continuera de tourner en rond ou de mordre la queue !

      D’ailleurs, il faut observer que malgré le drame, les crimes horribles et les assassinats depuis la création du FIS et durant la décennie noire, le pouvoir algérien refuse d’apprendre la leçon ! Le pouvoir continue toujours et de plus belle à jouer sur cette corde car çà l’intéresse ! Je peux même dire qu’il est complice avec l’islamisme quand çà l’arrange ! C’est une carte très importante pour lui. Donc ce n’est pas demain la veille qu’on va changer quoi que se soit dans notre pays aller vers modernité, la tolérance et la paix ! De plus il existe de plus en plus d’Algériens qui veulent nous convaincre que l’islam politique, l’islamisme n’est pas aussi dangereux que l’autocratie, la dictature et l’autoritarisme car ce qu’ils font eux est fait au nom de Dieu et du prophète ! Ils prétendent même que c’est Dieu et le prophète eux-mêmes qui leur ont donné « cette mission » d’islamiser et de revenir à l’époque du prophète. Tout cela non seulement pour l’Algérie mais aussi, tant que c’est possible, pour la terre entière ! Waach t’hab ya kho, c’est comme çà ! Ah, sacré pouvoir algérien qui nous a manipulé et qui a mis à son seul profit l’arrêt du processus électoral !

        Felfel Har
        20 octobre 2018 - 22 h 02 min

        Un pacte des loups a été passé entre le pouvoir et les islamistes. On ne se mangera pas les uns les autres. On tolèrera vos frasques et vos dérives jusqu’à une certaine limite, à la condition expresse que vous jouiez le rôle d’épouvantail pour effrayer et neutraliser les forces réellement démocratiques qui tentent de remettre en cause notre « légitimité ». C’est le deal du siècle! Salutations!

    MELLO
    20 octobre 2018 - 13 h 39 min

    Lorsqu’on joue avec le feu, on se brûle toujours les mains telle cette accointance du politique avec le religieux.
    L’agrément d’un parti religieux fut le début de cette escalade sans fin de cet islamisme en Algérie, sans omettre de citer cet article de la Constitution :L’ Islam est la religion de l’État. Dans cet esprit, nommer, également, un ministre du gouvernement chargé des affaires religieuses c’est donner l’occasion à tous ces islamistes de se positionner en revendicateurs sous toutes ses formes. On avait dit que les années à venir seront plus sombres que celles de la décennie noire. Une paix des braves leur a été proposée avec ce texte de la réconciliation présenté par celui avec qui tous les maux sont arrivés: corruption,détournement, enrichissement illicite, déperdition de la jeunesse Algérienne, harragua et autres. La religion doit être maintenue au delà de toute forme politicienne, l’Islam est au dessus de tous .

      MELLO
      20 octobre 2018 - 20 h 40 min

      Merci à tous ceux qui ont like mon post. Si ce partage est aussi éloquent, c’est que notre Algérie doit être véritablement démocratique. Merci

    Le Français
    20 octobre 2018 - 13 h 02 min

    Il est grand temps que l’Algérie devienne un état laïque (en europe, tous les pays le sont plus ou moins, faire fi de la laïcité serait revenir des siècles en arrière), ça ne règlera pas l’intégrisme mais ça évitera au pouvoir en place d’avoir des liens avoués ou inavoués avec ce milieu ou la religion dans son ensemble qui impliquée dans la gestion de l’état l’empêche d’évoluer, si vous ne me croyez pas, regardez l’Espagne de Franco et les pays européens à la même époque et comparez, c’est édifiant.
    D’un autre côté, cela rendrait le pays plus accueillant pour ceux qui veulent venir y investir ou en touristes.
    J’essaie de vous aider même si certains vont y voir le complot des hommes-lézards destiné à détruire l’Algérie.

      anonyme
      20 octobre 2018 - 15 h 41 min

      Désolé
      On est musulmans et on est fiers de l’être
      Etre Musulman ne veut pas dire être intégriste
      Toutes ces nébuleuses intégristes « el qaia » daesh , al nosra et autres sanguinaires sont les protégés de l’occident prédateur qui les arme et les protege, désolé nous n’avons pas de leçons à recevoir de personne , même lors de la décennie noire on a protégé ces sanguinaires que ce soit en angleterre france et autres
      et on n’a reçu aucune aide de cet occident « laic » et qui encourageait même ses nébuleuses et se délectait de leurs crimes sordides
      Entre islam et intégristes il y a une grande différence
      Pas besoin aussi de ces « investissements » pour nous sucer encore plus , on nous a sucé pendant 130 ans
      Suffit

        Le Français
        20 octobre 2018 - 17 h 44 min

        En quoi vouloir séparer politique et religion fait d’un musulman (remplacez ce mot par une autre croyance) un mauvais musulman (idem) ?

          Anonyme
          20 octobre 2018 - 20 h 28 min

          Vous dites bien que l’Algérie doit suivre l’éxemple européen
          Et pourquoi devions ns suivre votre exemple
          Désolé nous avons nos propres valeurs incompatibles avec les votres

        un autre anonyme
        20 octobre 2018 - 21 h 19 min

        Separer l’etat et la religion n’est pas une idee nee en Europe. C’est un principe qui a ete applique durant le regne des musulmans en espagne et peut etre meme bien avant pour ceux qui connaissent l’histoire. Pour une fois je suis d’accord avec le francais. C’est comme l’huile et le vinaigre, quand les 2 se melangent ca fait une vinaigrette de mauvais gout comme celle qu’on a fait digerer au peuple durant la decennie noire.

    Anonyme
    20 octobre 2018 - 12 h 57 min

    L’Etat au lieu d’agir directement sur les vraies causes de la prolifération du pitbull islamiste, se borne à gérer les effets au lieu de la source de la cause , une religion belliqueuse et exhibitionniste . En octroyant le statut d’animal domestique au pitbull islamiste, l’Etat pense pouvoir étouffer ses ardeurs velléitaires et celles qui couvent chez les peuples musulmans abrutis et annihilés par des siècles d’oppression théocratique et de despotisme politique. Différencier l’islam de l’islamisme c’est un leurre dans la mesure où ils s’inscrivent dans un continuum et l’islamisme n’est pas la maladie de l’islam. Il est l’intégralité de l’Islam. Il en est la lecture littérale, globale et totale de ses textes fondateurs. L’Islam des intégristes, des islamistes, c’est tout simplement l’Islam juridique qui colle à la norme.

    صالح/ الجزائر
    20 octobre 2018 - 12 h 44 min

    C’est grave ce que dit le président du syndicat des imams : «cesser les restrictions contre les libertés individuelles» , car il donne aux autres algériens , qui ne partagent pas avec lui les mêmes conceptions de la société algérienne , de réclamer aux autorités du gouvernement de «cesser les restrictions contre les libertés individuelles» , comme la liberté de boire ce qu’on veut , la liberté de pratiquer le plus vieux métier du monde sans être inquiétée et pourchassée par des agents et des sermons des prédicateurs , la liberté de se rendre , par exemple , à l’école avec des culottes et torses nues , la liberté de ne pas entendre le haut parleur car il peut déranger certains voisins immédiats … .
    Les imams ( les guides !?) compétents , qui ne devaient pas faire ni de la politique ni du syndicalisme , sont normalement protégés par les fidèles et n’ont pas besoins de secours ni du Président , ni de celui de l’«immunité» des magistrats ou des parlementaires , car ils peuvent être ainsi recrutés par des bouchers ou oser fermer les maisons de Dieu avec CADENATS et CHAINES si un jour ils seraient mécontents du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs .
    Ça se peut que l’intégrisme a , comme le wahhabisme , assez de pétrodinars pour faire tourner la tête à certains imams , tandis le régime ne produit malheureusement que des Ali el goudron , des Naima Talhi , des missionnaires de sales missions , des pseudo-camarades de la chancelière allemande , et des pseudo-députés qui enchainent et cadenassent l’ APN .

    IMAZIREN
    20 octobre 2018 - 12 h 32 min

    Après les élections, Bourourou retournera dans sa tanière et on entendra plus parler de lui jusqu’aux prochaines.

    Arezki
    20 octobre 2018 - 12 h 25 min

    sans etre salafiste ou integriste je demande a ce site ou est la liberte individuelle azul.

      Algérienne
      20 octobre 2018 - 17 h 06 min

      la liberté individuelle ?? Tu parles comme une ONG.

      Tu confonds entre la liberté et l’anarchie/désordre.

    Ahcene
    20 octobre 2018 - 11 h 11 min

    Il faut comprendre une évidence , une fois pour toute: Instaurer la laicité au besoin par ordonnance non seulement pour échapper à l’intègrisme et sauver nos enfants, mais également pour sortir définitivement du régne d’un intègriste sectaire , raciste qui s’appelle Houari Boumediene. Un président qui a ruiné l’Angérie sur tous les plans, et qui a plongé l’Algérie dans la religion Islamique car il est issue d’une institution elle même totalitaire à savoir El Azhar et il vouait une haine viscérale des Kabyles qu’il pensait être les seuls à s’opposer à sa folie de succéder à Sladin et Omar Ibn el khettb et libérer el qods…. Pauvres types

      Anonyme
      20 octobre 2018 - 13 h 02 min

      Boumediene avait un complexe de ses origines chaouis ,alors il a tout fait pour être plus arabe que Qoreich et plus musulman que Mohamed lui même .

      larbi
      20 octobre 2018 - 15 h 45 min

      @Ahcene
      20 octobre 2018 – 11 h 11 min
      raciste qui s’appelle Houari Boumediene. Un président qui a ruiné l’Angérie sur tous les plans, et qui a plongé l’Algérie dans la religion Islamique car il est issue d’une institution elle même totalitaire à savoir El Azhar

      laanet Allah alik ya khabith quand à insulter ce grand homme que fut Houai Boumediene

    Raselkhit
    20 octobre 2018 - 10 h 44 min

    Plus on se rapproche de 2019 plus les agitations augmenteront Les véritables pieuvres dont le seul et unique but c’est la destruction de l’Algérie trouveront toujours un argument aussi fallacieux que possible pour faire instaurer le chaos pour permettre à l’OTAN d’intervenir et s’ installer en Algérie pour que le royaume puisse continuer à augmenter ses surfaces de cultures d' »Herbe »

    Hakikatoune
    20 octobre 2018 - 10 h 31 min

    Ya el khaoua , en Algérie on a atteint un point de non retour, c’est irréversible ! L’Algérie est désormais encrées dans l’islam politique, l’intégrisme et l’intolérance religieuse ! L’école de la république et la mosquée ont désormais le pouvoir aussi bien sur la société que sur les individus et les familles ! Le travail a été fait en profondeur.

    Il n’est plus possible de lutter contre cela car les citoyens, la société sont moulés par l’islam intégriste et l’islam rigoriste ! Moi-même je le constate dans ma famille pourtant naguère moins regardante sur la question de religion ! Que ceux qui pensent qu’il est encore possible de sauver l’Algérie de l’extrémisme religieux se trompent beaucoup ! J’aurai même pu dire à ce type de citoyens qu’il ne vous reste plus qu’à quitter le pays, mais malheureusement même s’ils émigrent ils les retrouveront quand même dans les pays des kouffars ! On est piégé comme des rats !

      Anonyme
      20 octobre 2018 - 20 h 17 min

      Et ce d’autant plus que l’Algérie est en train de se  » purger  » de tous ses cerveaux d’élite, non renouvelables à force d’écrémage.
      Bientôt il ne restera plus que des abrutis à QI de 83, le chiffre attribué à l’Afrique du Nord, sauf que là ce ce ne sera pas une moyenne avec des chiffres supérieurs, mais un maximum.
      Voilà ce que nous a donné l’arabisation. Les Algériens étaient moins c…quand ils étaient analphabètes.
      Malheur au peuple d’un seul livre.

    Abou Stroff
    20 octobre 2018 - 10 h 22 min

    « au moins une partie de nos imams a déjà basculé dans l’intégrisme. » conclut R. M..
    je ne vois rien d’étonnant au basculement d’une partie de « nos » imams dans l’intégrisme et je parie que dans un avenir proche, tous « nos » imams basculeront dans l’intégrisme.
    en effet, l’idéologie religieuse, quelle que soit la couleur qu’elle arbore, appartient, d’abord et avant tout, au monde ancien qui ne veut pas mourir. elle (l’idéologie religieuse) est, contrairement aux apparences, l’idéologie idoine de la marabunta qui nous gouverne.
    tant qu’on n’aura pas compris que l’islamisme est l’idéologie idoine du système basé sur la distribution de la rente et que la vermine islamiste n’est, malgré les apparences, que l’une des facettes de la marabunta qui nous gouverne, on ne pourra être que gruger par la marabunta qu’on croit combattre.
    en d’autres termes, pour dépasser le système rentier qui nous avilit et nous réduit à de simples tubes digestifs ambulants ou à des « moins que rien » attendant notre salut de la magnanimité ou de la miséricorde d’autrui (qu’autrui soit le Bon Dieu, une idéologie religieuse, un messie, un super homme, un fakhamatouhou, un général de corps d’armée, etc.), il faut que nous soyons prêts à déclencher une lutte à mort qui se soldera par la victoire ou la « mort », l’ère des compromis ayant été dépassée par la décennie dite noire, n’en déplaise aux spécialistes de la diversion.
    PS: je l’ai déjà avancé et je le répète: le futur Etat algérien sera laïc ou ne sera pas. car, qu’on le veuille ou pas, la religion est un carcan qui ne peut que freiner la métamorphose de tubes digestifs ambulants ou de « moins que rien » en citoyens maîtres de leur destin. d’ailleurs, la critique de la religion [étant] la condition préliminaire de toute critique » (K. Marx), tant que la critique de la religion musulmane demeure un tabou, nous continuerons à tourner en rond sans aucun espoir de prendre une quelconque tangente.

      Karamazov
      20 octobre 2018 - 11 h 53 min

      Moua sek je ne comprends pas c’est quoi igzactma la différence entre islamisme et intégrisme ? Si toua y’en a pouvoir me spilki aussi kiskici la différence entre un islamiste et un musulman pratiquant.
      Ipi pendant que tu y seras splik-moua aussi sikwa un musulman éclairé et un musulman qui prie dans le noir.

      Ipi, isk sa igzist un imam non intégriste?

        Abou Stroff
        20 octobre 2018 - 13 h 32 min

        moua, je vé te spliker: je pense qu’il n’y a aucune différence entre islamisme et intégrisme, entre un islamiste et un musulman qui voit le monde sous l’unique prisme religieux et entre un musulman éclairé (un oxymore?) et un musulman tout court (un pléonasme?).
        dans tous les cas de figure, si la religion nous sert de moyen pour appréhender le monde, alors, nous tombons nécessairement dans un vision aliénée des choses et des phénomènes qui ne nous permet pas de comprendre le monde (pour le transformer, bien évidemment).
        PS: la division entre musulmans et islamistes aurait plutôt pour objectif, du point de vue de ceux qui aspirent au changement, de limiter le nombre d’ennemis et de maximiser le nombre d’alliés.
        ceci dit, j’ai toujours soutenu que notre salut réside dans le confinement de la religion dans la sphère privée.
        PS: je sais que, toua, tu as tout compris que tu essaies seulement de m’obliger à ouvrir ma grande gueule.

    Vangelis
    20 octobre 2018 - 10 h 13 min

    A trop jouer avec le feu, on fini par brûler sa propre baraque.

    Le régime a lâché du leste en autorisant ou en permettant la construction de mosquées partout et bien souvent pratiquement dans chaque quartier afin d’amadouer les  » résidus  » du F.I.S.

    Et c’est le contraire qui est arrivé. Le F.I.S dont le représentant BENLHADJ est libre de ses mouvements a trouvé une base élargie afin de faire distiller son venin que pourtant les algériens ont déjà gouté par le mort de certains d’entre-eux pourtant nombreux.

    La seule et unique solution est d’interdire de nouvelles constructions de mosquées, de transformer beaucoup de celles qui existent en habitations ou en musées ou encore en entreprises productrices ou que sais-je encore et de ne laisser que quelques unes dont le nombre n’excède pas une 10zaine par ville ouvertes que le vendredi. Tous ces imams seront licenciés et qu’on en finisse avec ce cancer d’intégrisme et de wahabisme puisque ces imams imposent pratiquement cette doctrine étrangère aux algériens.

    Les algériens et plus généralement les musulmans algériens ont leur domicile pour faire leurs prières et pratiquer leur religion.

      Anonyme
      20 octobre 2018 - 13 h 50 min

      Dans la vraie religion voilà comment on prie:
      Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout […] et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.…

    Ch'ha
    20 octobre 2018 - 9 h 34 min

    Dans l’islam il n’y a pas de clergé, il n’y a aucune barrière entre le croyant musulman et dieu Allah.
    L’imam est un théologien qui guide la prière et a étudié le Coran.
    Donc interdire tous ces salafistes wahhabites confrérie turque frères musulmans et toute la clique qui n’a rien à voir avec l’islam mais le terrorisme et revenir à l’islam originel du pays.
    Instrumentaliser un fait divers un cas isolé l’assassinat d’un muezzin Allah Yarhmou est typiquement politique et d’une facilité déconcertante.
    Interdire toutes ces coutumes importées qui n’ont rien à voir avec l’islam et rien à voir avec le pays.

    ANTI ISLAMISTES
    20 octobre 2018 - 9 h 29 min

     » Ces raisons qui poussent les imams en colère à basculer dans l’intégrisme  » :
    JUSTE LEUR IGNORANCE CHRONIQUE ET LE NIVEAU INTELLECTUEL QUI LAISSE A DÉSIRER …

    Anonyme
    20 octobre 2018 - 9 h 09 min

     » Ces raisons qui poussent les imams en colère à basculer dans l’intégrisme »

    Amounavi c’est l’inverse: c’est parce qu’ils ont basculé « de » l’intégrisme qu’il se font agresser.

    Ipi ce n’est pas une raison d’en faire des idolâtres:  » Aujourd’hui, ils ne savent plus à quel saint se vouer » alors qu’ils travaillent directement pour leur Patron.

    Isk ça c’est y pas depuis qu’un tango a dézingué la statue de Sétif ? Parce que des intégristes il y en a toujours eu.

    D’ailleurs amounavi il vaut mieux suivre les conseils du tango qui a mutilé la Statue de Sétif quand il a déclaré en montrant du doigt la statue mutilée : Il vaut mieux s’adresser au bon Dieu qu’à ses saints !

      Anonyme
      20 octobre 2018 - 16 h 10 min

      Moua si jiti toua, j’aurais dis plito en parlant di la bon femme totte nue qui fi la statue à Sétif:  » Il vaut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses seins « .

    Amazighkan
    20 octobre 2018 - 8 h 52 min

    Les charmeurs de cobra et autres vipères finissent tous un jour ou l’autre de succomber à leurs poisons. Je prie Dieu quand le besoin se fait sentir sans protocole ni formalité ni habits spécifiques.

    Anonyme
    20 octobre 2018 - 8 h 51 min

    le type montre ces dents solides , je me demande que deviendra t il si jamais il croisera sur son chemin ouyahia .

    Anonyme
    20 octobre 2018 - 8 h 38 min

    parce que ils ne se rasent pas la barbe

    awrassi
    20 octobre 2018 - 6 h 30 min

    Un imam, par définition, est un homme à qui il a été demandé par ses frères, de les guider dans la prière. En général, parce qu’il est respecté pour sa sagesse, sa probité et sa connaissance du Saint Coran. Une fois la prière terminée, l’imam redevient ce qu’il était : un égal de ses coreligionnaires. On a fait de l’imam un prêtre aux ordres d’une Eglise. Pour les raisons que Marx a décrites : contrôler le peuple pieux, mais politiquement inculte (inculte aux affaires publiques car il doit travaille avant tout pour nourrir sa famille !) L’islam et son Eglise finiront comme toutes les autres religions, à l’égout, si nous ne revenons pas à l’essentiel : le lien qui nous unit à Dieu et uniquement à Lui. Le « masjid » est aujourd’hui un lieu de prosternation (sajada); il était, du temps du Prophète, un « djama3 »,un lieu de réunion (comprendre « communion »). Moi, j’y vais le moins souvent possible et pourtant je prie autant que tout le monde. Comprenne qui voudra.

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