Les Algériens de Marseille agacés par la pègre qui ternit leur image
Par Houari A. – Des Algériens installés à Marseille ont réagi à nos articles sur la série de meurtres qui a visé un certain nombre de nos ressortissants dans la cité phocéenne depuis la fin de l’année 2017. Ces concitoyens qui vivent à Marseille se disent agacés par ces «voyous» qui ternissent l’image des Algériens et de l’Algérie à travers leur comportement criminel.
«Faites un reportage à Marseille et vous verrez de vos propres yeux ce qui se passe là où vivent les Maghrébins. C’est le chaos : vols, agressions, bagarres, trafic de drogue, prostitution, etc.», s’insurge une lectrice qui souligne qu’«à partir de minuit, c’est la discothèque à ciel ouvert et personne ne dit rien de peur de subir des représailles». Elle raconte qu’«il y a quelques jours, tous les pneus des voitures garées dans un quartier chaud de Marseille ont été crevés».
«Il s’agit bien de règlements de comptes et non pas de meurtres», s’indignent ces citoyens qui se considèrent comme les premières victimes de ces brigands, car leurs actes exacerbent la xénophobie et l’islamophobie et gonflent les rangs de l’extrême-droite. «Ce sont ces voyous-là qui font monter le Front national», regrette un autre citoyen. «Je suis d’origine algérienne et j’adore mon pays, l’Algérie. Mais quand je vois ce que ces vauriens font, ça me donne à réfléchir et je me dis que ce n’est pas possible qu’ils puissent se comporter de la sorte», maugrée-t-il.
«Nous vivons dans une ville qui fait peur. Parfois, je m’étonne de lire certains de vos lecteurs écrire dans leurs commentaires qu’en France, les choses se passent différemment et que la vie y est meilleure», confie un citoyen qui habite un quartier sensible de Marseille. «La France d’avant, oui, mais maintenant, c’est fini», insiste-t-il.
En France, tout le monde s’accorde à dire que les dirigeants politiques font preuve de laxisme dans la lutte contre le grand banditisme. La police reproche à la justice sa mollesse et réclame des lois autrement plus répressives pour en finir avec les zones de non-droit, autrement dit, les quartiers des banlieues à forte concentration d’émigrés maghrébins où ces derniers subissent les contrecoups des agissements de la pègre.
H. A.
Ndlr : Nous avons tu les noms des témoins pour leur éviter d’être inquiétés par les voyous dont ils se plaignent.
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