Ali Laskri accuse la «police politique» de vouloir déstabiliser le FFS
Par Hani Abdi – Le membre le plus influent de l’instance présidentielle du FFS, Ali Laskri en l’occurrence, réagit indirectement aux dénonciations de l’exclusion du parti de la députée et ex-conseillère de feu Hocine Aït Ahmed, Salima Ghezali.
Profitant de la conférence nationale des élus, Ali Laskri, grand vainqueur du congrès extraordinaire de l’instance présidentielle d’avril dernier, dénonce une campagne de déstabilisation visant à «freiner l’élan du parti». Laskri ira encore plus loin, en estimant que le dénigrement que subit actuellement le FFS est dû à son engagement de «remettre le parti à ses militants».
«C’est pour freiner cet élan que notre parti a fait l’objet, et fera l’objet, d’une campagne de déstabilisation. Ce n’est pas la première fois que ça nous arrive car, à l’approche de chaque échéance, nous avons connu et fait face aux manœuvres programmées par nos adversaires et la police politique», accuse Ali Laskri qui exprime sa détermination à poursuivre la feuille de route pour «assainir le FFS». Ali Laskri estime que la stratégie de la «police politique» et de ses relais «a pour objectif de nous affaiblir et d’empêcher notre parti de s’ouvrir sur la société».
Ali Laskri exclut ainsi l’existence d’une crise au FFS. «Il n’y a aucune crise au FFS. Pour le moment, notre priorité est la mobilisation politique du parti et de la société». Il rappelle que le plan d’action du parti après le congrès extraordinaire a permis aux militants de «reprendre confiance en leurs capacités sur eux-mêmes et leur intervention sur le terrain des luttes. Ils ont renoué des liens politiques solides avec la population». «Pour nos adversaires et la police politique, c’est cela qu’il faut détruire, c’est cet élan qu’il faut briser. Au final, seuls les actes et les positions politiques permettent la décantation», ajoute Ali Laskri pour lequel le FFS «s’est fixé comme tradition de libérer les débats et de respecter les règles du jeu démocratique. Il doit respecter et faire respecter sa différence qui est d’éviter les pratiques que nous ne cessons de condamner chez les autres formations qui ont vendu leur âme aux maîtres de l’heure». «L’audience et la crédibilité du FFS dans la société est devenue forte, à travers l’organisation de meetings et marches», conclut-il.
Il est à rappeler que la commission de médiation du parti a radié Salima Ghezali du FFS et suspendu le député Chaffaâ Bouaïche et l’ex-secrétaire national chargé de la communication, Hassan Ferli.
H. A.
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