Transport de marchandises destinées à l’export : l’Etat met le paquet

Djellab accords-cadres
Saïd Djella à l'inauguration du SITP 2018 à la Safex. PPAgency

Le ministère du Commerce a signé, ce mercredi à Alger, trois accords-cadres pour le transport par voies maritime, terrestre et aérienne de marchandises destinées à l’export, dans le cadre de la tenue de la 16e édition du Salon international des travaux publics.

Portant sur le transport par voie maritime de frets destinés à l’export, le premier accord- cadre a été ainsi signé entre le ministère du Commerce et le groupe algérien de transport maritime (GATMA).  S’agissant du deuxième accord-cadre, il a été paraphé par le ministère du Commerce avec le groupe de transport de marchandises et logistique (Logitrans), dans l’optique de transporter par voie terrestre des marchandises destinées à l’export. Quant au troisième accord-cadre portant sur le transport par voie aérienne de marchandises destinées à l’export, il a été également signé entre le   ministère du Commerce et la Compagnie nationale Air Algérie Cargo.

Présent à la cérémonie de signature, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a indiqué, selon l’APS qui rapporte l’information, que ces accords, premiers du genre, s’inscrivent dans le cadre de la promotion des exportations hors hydrocarbures, notamment vers les pays africains et asiatiques.  «Cette initiative s’inscrit dans le cadre des orientations du président de la République visant à encourager les exportations hors hydrocarbures du pays qui œuvre à diversifier son économie», a indiqué Djellab.

La signature de ces accords-cadres ouvre ainsi la voie au soutien au transport de marchandises destinées à l’export par voies maritime, terrestre et aérienne. Il reste maintenant aux banques publiques de se mettre aux normes pour pouvoir suivre le mouvement et mettre les exportateurs dans les meilleures conditions.

R. E.

Comment (10)

    Mohand
    22 novembre 2018 - 21 h 28 min

    exporter quoi ? il faut d’abord produire pour exporter , nous on va exporter Rih , le surplus d’air qui reste du gonflage des roues .

    Zigzags
    22 novembre 2018 - 16 h 09 min

    Ils ont inaugurés des MOYENS de transports.
    Ce que nous voulons savoir combien se chiffre le montant total des exportations des biens manufacturés des produits algériens vers l’exportation.
    Que vous les transportez par caravanes en dos de chameaux ce n’est pas cela l’importance.
    C’est les milliards de devises qui entrent dans les banques algériennes.
    Alors arrêtées de nous jouées la flûte du fakir pour nous endormir comme le serpent. .

    Anonyme
    22 novembre 2018 - 12 h 09 min

    Bougamouss@…..Detrompes toi,car les banques qui financent le mieux les opérateurs Economique Algérien,c’est les banques Algérienne ou celles dont une partie du capital est détenue par des Algeriens,Car les autres ne font qu’engranger des bénéfices qu’elles s’activent a transférer hors d’Algérie…J’ai un ami propriétaire d’une unité de production,et qui,trompé comme vous,a cru bon d’ouvrir un compte auprés d’une banque étrangère,Francaise en l’occurrence la bnp,et cet ami dans le sillage des recommandations gouvernementale,a investis dans un travail de marketing remarquable auprès de plusieurs clients étrangers dont des Africains,et il avait obtenu des commandes fermes….ayant eu besoin de fonds pour s’approvisionner en matieres premieres…cette banque a refuser et cela malgré un dossier de demande de credit super-etoffé…sans expliquer les raisons du refus…les banques etrangeres particulierement Francaise,ne sont là que pour prendre sans rien donner…alors ne faites pas l’erreur de mon ami…les banques publiques Algerienne,malgré certaines lourdeurs bureaucratique sont les meilleurs de la place actuellement….evitez l’arnaque..

    Ziri
    22 novembre 2018 - 11 h 20 min

    l’état na pas a détenir d’entreprise, seul les citoyen doive entreprendre et prendre des risque,l’état doit juste les protéger de la concurrence international déloyal, mais pas de la concurrence dans le pays qui doit apportez de meilleur service et prix et ne surtout pas prendre exemple sur la France qui taxes tous et trop mais plutôt sur les pays du golf avec le système de partenaire,une reforme économique du pays et indispensable sinon on va droit dans le mur.

      Yesno
      22 novembre 2018 - 22 h 25 min

      Pas d’accord. Si après 62 l’état n’avait pas créé les grandes sociétés nationales ,qui d’autre était capable de le faire?? Est-ce que le privé de l’epoque avait les moyens de construire sns,sonatrach,snmc sonacome…?
      En 2018 encore,50 ans après et malgré l’existence de plusieurs groupes privés,c derniers n’investissent que dans les créneaux faciles agro-alimentaire ( jus,lait..)
      Fabriquer une machine,un équipement..des pièces mécaniques….mazal mazal..
      La question est simple: dans un pays qui ne fabrique presque rien,et où l’état a des moyens pour créer des usines doit on attendre que le privé le fasse?? Le privé n’est pas suffisamment devrloppé pour faire face,et nous avons un retard énorme à combler.. Quand arriverons nous à fabriquer un vehicule,un métro,un moteur,une machine….une usine,une remplisseuse de bouteilles,une imprimerie,un produit chimique…?? Nous ne fabriquons même pas un simple outil!! Et dire que nous avons fait tout ça àvec boumediene !!

    Bougamouss
    22 novembre 2018 - 8 h 57 min

    Il faudrait des banques privées pour affronter la concurrence ardue, à l’étranger.Pas les énormes banques publiques à l’effectif pléthorique et aux pieds d’argile!!!

    anonyme
    21 novembre 2018 - 23 h 36 min

    «Cette initiative s’inscrit dans le cadre des orientations du président de la République visant à encourager les exportations hors hydrocarbures du pays qui œuvre à diversifier son économie», a indiqué Djellab.

    Toujours le meme refrain

    Et après ?
    21 novembre 2018 - 21 h 37 min

    Tout ce monde juste pour couper un fil avec une paire de ciseau ?

      Anonyme
      22 novembre 2018 - 0 h 22 min

      4 ministres pour couper le rubicon. Ruban. Ce qu’on appelle mettre la charrue devant les bœufs ou se moquer du peuple. Exporter quoi? À quel prix? Ça va rapporter combien? La régularité la rentabilité,? C vrai les couts de transport par les sociétés d’état peuvent être subventionnés ou meme gratuits couverts par la planche à billets.. Mais le résultat final? Tout ce que nous produisons exportons a coûté des intrants importés en devises,faut faire donc la balance devises de l’opération.

      Anonyme
      22 novembre 2018 - 7 h 29 min

      + un africain ?? Est-ce pour les dons de solidarité ou pour acheter qu’il est là ce ministre africain ??

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