Deux cents terroristes algériens tués en Syrie, en Irak et en Libye
Par R. Mahmoudi – Selon une source sécuritaire autorisée, citée par le quotidien El-Khabar, le nombre de terroristes algériens activant dans les principaux foyers djihadistes que sont la Syrie, l’Irak et la Libye a baissé jusqu’à moins de 60 après l’élimination de la majorité d’entre eux.
D’après cette source, près de 200 djihadistes algériens ont été tués, au total, entre 2014 et 2017 dans les combats menés par les différentes organisations terroristes affiliées à Daech ou Al-Qaïda. Ce chiffre a pu être obtenu, en partie, grâce aux informations recueillies auprès des familles des éléments recherchés par les autorités algériennes.
Il y a quelques années, des estimations non officielles avaient indiqué que 300 à 400 Algériens étaient partis combattre en Syrie, en Iraq et en Libye dont 80% étaient membres de Daech. Or, début 2017, les services de sécurité ont confirmé que le nombre actuel d’Algériens dans ces trois pays n’excédait pas 150 à 160 personnes. Ces statistiques ont été obtenues après de longues enquêtes en coopération avec certains alliés de l’Algérie dans la lutte antiterroriste.
Il faut savoir aussi que les services de sécurité algériens continuent à enquêter auprès des proches de djihadistes algériens qui auraient été tués en Syrie ou en Irak afin d’obtenir des informations plus précises sur le sort des Algériens recherchés. La majorité des familles coopèrent positivement avec les services de sécurité, même si certaines d’entre elles refusent de signaler les départs ou le décès de certains de leurs proches. Il y a aussi le recours aux demandes de certification de décès déposées au niveau de la justice par les familles des terroristes concernés.
Cela dit, malgré tous les efforts déployés pour suivre le dossier des Algériens en fuite à l’étranger, les statistiques restent approximatives parce que certains cas d’Algériens membres d’organisations terroristes internationales sont inconnus des services de sécurité. Sans compter le nombre de Français d’origine algérienne qui activent au sein de ces organisations et dont le sort est inconnu.
R. M.
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