Messahel : «L’Algérie disposée à partager son expérience avec la communauté internationale dans sa lutte antiterroriste»
L’Algérie qui déploie «d’importants efforts» pour assurer sa sécurité sur son propre territoire et sur ses frontières et ne ménage aucun effort pour partager avec l’ensemble des pays de la région et de la communauté internationale son expérience dans la lutte antiterroriste, a indiqué, mardi 27 novembre à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
«L’Algérie déploie d’importants efforts pour assurer sa sécurité sur son propre territoire et sur ses frontières et ne ménage aucun effort pour partager avec l’ensemble des pays de la région et de la communauté internationale son expérience dans le cadre de programmes de coopération bilatéraux, régionaux et internationaux», a indiqué Messahel à l’ouverture des travaux de la 2e session du Groupe de travail du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur le renforcement des capacités des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Il a ajouté que l’Algérie était honorée d’apporter sa «modeste contribution» à l’effort collectif en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région de l’Afrique de l’Ouest et dans le continent africain, directement menacé par le développement de l’activité terroriste.
Pour Messahel, la lutte commune contre les fléaux du terrorisme et de l’extrémisme violent s’est renforcée grâce aux importants efforts consentis à cette fin, tant, a-t-il ajouté, «par nos pays respectifs qu’au niveau des cadres régionaux et multinationaux de coopération, comme le Forum mondial contre le terrorisme ou l’Union africaine».
«La connaissance du mal terroriste et extrémiste s’est améliorée en dépit de la remarquable capacité de mutation et d’innovation de celui-ci», a-t-il relevé, soutenant que cette rencontre atteste de la conviction des participants dans la nécessaire promotion de la coopération bilatérale, régionale et internationale pour mener efficacement ce combat.
Il a ajouté que cette rencontre attestait de «la juste mesure» qu’ont les participants de l’évolution de la menace terroriste en Afrique de l’Ouest et des risques qu’elle fait peser sur la sécurité individuelle et collective, ainsi que de la volonté des participants, a-t-il poursuivi, à apporter leur contribution à cet effort partagé de lutte commune, dans «le respect de nos souverainetés collectives, contre le fléau du terrorisme et de ses différentes dimensions».
Pour Messahel, plus de pays perçoivent davantage les «causes multiformes et les effets néfastes» de la radicalisation et de l’extrémisme violent et y réagissent par la mise en place de plans nationaux et de législations adaptés à la prévention de la radicalisation et à la lutte contre l’extrémisme violent.
Les travaux de la 1re réunion plénière du GCTF sur l’Afrique de l’Ouest avaient eu lieu en octobre 2017 à Alger.
Plus de 100 experts dans les domaines de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, représentant les pays membres du GCTF, les pays de la région de l’Afrique de l’Ouest ainsi que des organisations internationales et régionales dont l’ONU, l’Union africaine, la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la coopération islamique, l’Union européenne, Afripol, Europol et Interpol prennent part aux travaux de cette deuxième réunion du Groupe de travail du GCTF et de l’atelier sur «la coopération policière entre les pays de l’Afrique de l’Ouest».
R. N.
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